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 [En Cours] Les adoratrices du café - ft. Erika



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Les adoratrices du café

[En Cours] Les adoratrices du café - ft. Erika 6a2a8044dca046a78a5e50da4b2be4f2[En Cours] Les adoratrices du café - ft. Erika 80e9d4146ee94845b5addce781bcc1e0
Jóna Hulda Ft. Erika



Tu ne sais plus vraiment quand tout cela a commencé. Tu te souviens encore de nous ? Quand on n'était qu'une personne et qu'on agissait comme quelqu'un de normale ? Moi non plus. Il n'empêche que nous voici désormais retrouvées dans la même merde, ma belle… Comment est-ce-qu'on s'en sortira ? T'es pas censé te poser ce genre de questions, non. Non, toi tu dois surtout sortir des trucs débiles, sans sens, pas raccord… C'est ce que tu fais souvent. Bien trop souvent. Depuis que tu as quitté celui que tu considéré comme ton père, ou du moins, depuis que je l'ai fait, nous ne nous sommes plus réellement en autre capacité que d'agir en dehors d'habitations concrètes. Certains nous trouvent un peu cons, nous les Faëry fous, mais il n'y a que toi, ma belle, qui est en capacité d'incarner totalement le terme de folie. Après tout, tout le monde sait qu'il te manque une case, non ?

« - JE VAIS T'EXPLOSER LA CAROTIDE POUR UN GOBELET !!! »

Mais putain, lâche-le ce pauvre type, il t'a rien fait. Puis ça fait trois heures que tu lui cries des trucs incohérents il doit en avoir marre. Remarque, encore des fois, je me demande à quoi ça sert de te parler. Tu ne m'écoutes jamais, et tu fais semblant d'avoir une conscience, si ce n'est de m'avoir moi, en fait, maintenant que j'y pense. À la base, tu l'as juste attrapé parce qu'il avait du café en grain et un peu d'eau chaude… Qu'est-ce-que tu ne ferai pas pour cette saloperie qui t'infecte la santé et qui te rend encore plus dingue que ce que tu ne l'es déjà… Qu'est-ce-que je vais faire de toi, ma pauvre… Bordel, mais arrête de le frapper sans raisons, tu vas le tuer !! C'est vraiment ce que tu veux ?! Heureusement qu'en certains temps, t'as des moments de lucidité… Et que tu m'entends je ne sais pas trop comment ni pourquoi, d'ailleurs. De toute façon, nous ne sommes qu'une erreur dans une même enveloppe corporelle, qu'est-ce-que tu veux que je rajoute à ça ? Après tout, je pourrais encore te planter, te dire que t'es qu'une sombre merde qui a gâché ma vie, mais bon. Déjà avant elle n'était pas vraiment glorieuse, loin de là. Ça a toujours été un bordel monstre, et toi, enfin, moi, j'ai fais que l'empirer en t'accueillant involontairement ici…

Te voilà donc sur cette longue allée fleurie de plantes en tous genre, sur laquelle tu es depuis bien plusieurs minutes, à traîner ce pauvre marchand ambulant qui ne t'a rien fait. Regarde le, il voulait juste vendre un peu de sa dose spéciale en ces terres un peu, bon, hostile, d'accord. Et il est du côté de ce soit-disant repaire de dingue alors emmène-le ailleurs. On dit que des gens comme toi s'y retrouvent. Qu'est-ce-que t'en as à battre, honnêtement ? Tu sais juste que c'est pas loin, et ont a déjà cherché à t'y emmener, mais tu t'en fiches, tu es au-dessus de ces lois stupides qui… Quoi ? Tu t'en fous ? Mais arrête de martyriser ce pauvre gars, il est déjà en sang au niveau des fesses, à force de le fouetter avec ces branches d'arbres que tu trouves un peu n'importe où… Il t'a rien fait, j'arriverai jamais à comprendre pourquoi tu t'excites comme ça sur les gens. Au moins, crie des trucs que tu comprends, quand tu leur parle, ou dis pas des choses dont le sens t'échappe, à la fin…

« - Tu vois, une fois, j'ai voulu manger. Ouais, je sais, ça peut paraître stupide, dis comme ça, mais j'avais vraiment faim. Puis là, y'a un cheval il est passé devant moi. J'avais la dalle, si tu savais. J'avais teeeellement faim. Et du coup, t'as un garde, de l'ombre, je crois, il a voulu m'arrêter. Mais j'ai crié. Oui, à toi je peux te le dire que je suis une banshee, parce que t'es qu'une fiotte fragile qu'on peut traumatiser super facilement. D'ailleurs, si je crie, t'en fais pas mon frère, c'est que tu vas mourir. Et donc oui, du coup j'l'ai assommé, et je me suis mis à bouffer son cheval ! J'avais pas de quoi le faire cramer, et c'était pas top, mais j'avais le gosier rempli. Et à toi, tu vois, je t'ai juste demander de me servir gratuitement UNE PUTAIN DE TASSE DE CAFÉ, SALE FILS DE PUTE !!! Mais bon, d'ailleurs le garde a essayé de me repousser, hein, il a assez essayer, mais je lui ai foutu TELLEMENT UN MONSTRE COUP DE TÊTE, IL S'EST PAS RELEVÉ LE CON !! »

Aïe !! Et putain, voilà que tu viens d'assommer ce pauvre marchand d'un énorme coup de tête, également. T'en as a pas marre d’assommer les gens ? Bon, d'accord, il se trouve que tuer est loin d'être pratique dans ton cas, mais au moins, tu pourrais avoir la décence de te respecter ne serait-ce que ta tête et la faire saigner à tout bout de champ. Quoi ? Tu t'en étais pas rendu compte ? Tu saignes du crâne, ma pauvre. Lui tu ne l'a pas tué, mais toi tu t'es fait bien mal. M'enfin. De toute façon, tu ne peux pas réellement mourir. Et tu le sais. Te voilà face à cet homme, inconscient. Tu soupires un grand coup, avant de te lever et de le poser contre un arbre. Il est adossé à une sorte de chêne, et tu te sers de son eau chaude et de ses grains pour faire infuser comme un thé, un bon café… Bon, tu ne sais vraiment pas t'y prendre, et si tu avais un peu de jugeote, tu saurais que ce n'est pas comme ça que l'on prépare un bon café, loin de là. Mais bon, l'odeur te vendra toujours autant de rêve. Même un mauvais café garde une bonne odeur. L'amertume ne se fait point sentir, et tu as simplement l'air d'apprécier ces moments calmes que peuvent t'offrir dame nature accompagné de cette délicieuse odeur qui te donne presque des frissons, tant tu puis apprécier cette ambiance calme… Pourquoi t'es si calme d'un coup ? Parce que l'autre idiot est à côté et inconscient ?

Laisse tomber. Ça va faire deux heures que t'es là comme une idiote à attendre que ton café soit prêt. La tasse à la main, tu patientes, encore et encore… Au début, tu te disais quelques minutes suffiraient, mais quand tu voyais que ce n'était pas assez noir, tu t'es dit que ça n'allait pas être top, pour autant. Il était encore translucide, malgré sa couleur légèrement foncée. Alors tu as attendu, et te voilà désormais en face de cette tasse. L'odeur a l'air différente, mais pas forcément dans le bon sens. Pourtant vu le temps que tu as laissé s'infuser ces grains, ça devrait aller, non ? Approche tes lèvres de ta tasse, et percute pile au moment où tu recraches ce truc immonde de ta bouche. La café reste dégueulasse en plus d'être froid. Tu pourrais t'énerver sur le marchand évanouie, non ? Alors pourquoi commences-tu à faire une mou d'enfant ? Bon… te voilà à chercher un briquet dans les affaires du pauvre type… Tu fais ses poches une par une, et tu trouves quelque chose qui pourrait s'apparenter à un briquet. Il se fait tard, alors tu entames un léger feu de camp, en tapant deux pierres, qui ont l'air de faire office de briquet. En espérant simplement que le feu prenne…
Erika
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Erika
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*Bordel mais il est où ce lac ?*

Il y a peu, Erika avait découvert qu’il était très aisé d’intimider les petits nouveaux. En fait, il suffisait d’avoir une arme à la ceinture, un familier assez imposant ou au sale caractère, de l’ancienneté et une stature droite, et voilà, vous passez pour un supérieur. Bon, connaissant la demoiselle, on sait que la manipulation c’est pas du tout son truc, mais les deux nouveaux qu’on lui avait confié avaient tellement voulu se rendre utile, qu’elle leur avait donné une mission qui faisait d’une pierre deux coups : ramener  la carte complétée et leur collecte au QG. Pourquoi « une pierre deux coups » ? Et bien comme ça sa mission était complètée, les nouveaux avaient leur expérience et une bonne évaluation et elle pouvait traîner un peu avant de rentrer sous un prétexte bidon. Enfin… un prétexte bidon pour les nouveaux pour qu’ils la prennent toujours au sérieux, elle dirait la vérité à Kero ou Ykhar s’ils lui demandaient. Cela dit, comme officiellement la mission était terminée, ils n’avaient pas à savoir pourquoi elle s’était attardée en dehors du QG, c’était devenu habituel.

On lui avait bien posé des questions à ce sujet, bien sûr, mais elle prétextait toujours vouloir découvrir de nouveaux chemins pour ses futures explorations ou collecter des informations sur les mercenaires. Quand elle avait évoqué ce groupe, son interlocuteur avait écarquillé des yeux et lui avait dit que ça n’était pas son rôle, qu’elle se mettait inutilement en danger. Ce à quoi la gardienne avait répondu qu’ils devaient tous faire des efforts face à cette menace. Une opinion qu’elle partageait sincèrement même si, derrière ça, il y avait autre chose : découvrir où était l’homme au masque. Il fallait qu’elle sache s’il l’avait fait venir ici et pourquoi. Le problème était que ces recherches la menaient près de zones dangereuses, trop dangereuses pour une simple collectionneuse d’arcanes armée d’une simple dague.

Voilà pourquoi elle s’arrangeait pour être seule lors de ces « extensions de mission ».

Mais aujourd’hui, les heures supplémentaires n’étaient pas consacrées au travail.

Forêt de Célimor… elle avait déjà eu l’occasion de s’y rendre bien sûr, mais elle avait eu de nouvelles informations il y a peu.

Il y a quelques années, on lui avait parlé d’un lac à la beauté sans pareille qu’il était très difficile de trouver. Elle l’avait bien entendu cherché mais en vain… Sauf que quelques jours avant son départ, elle avait glâné de nouvelles infos sur sa location et elle tenait donc à les vérifier. Après tout, en tant que collectionneuse, elle faisait aussi un peu office d’éclaireur.

Pourquoi chercher un lac alors qu’elle a peur de l’eau ? me demanderez-vous. Et bien… Juste pour le plaisir de découvrir encore de nouveaux endroits malgré son ancienneté ici et parce que malgré sa peur, ça ne l’empêchera pas d’y tremper les pieds ou même de s’y asseoir, à condition que ça soit prêt du bord. Après des jours de voyages, de recherches et d’enseignement aux nouveaux, pouvoir se relaxer dans de l’eau fraîche, même partiellement, lui ferait un bien fou. Et puis, elle voulait se tester aussi. La mer était imposante car on ne voyait que l’horizon, un lac était déjà beaucoup plus calme et limité. C’est ce qu’elle se répétait en boucle en espérant surmonter, même juste quelques minutes, sa peur.
Enfin… encore faudrait-il le trouver ce lac… Mais non… elle tournait, tournait et tournait encore au milieu des arbres.

- Tu peux pas m’aider toi ?

Erika se mit à parler à son Sowige, une mauvaise habitude qu’elle avait pris. Bien entendu, il ne lui répondit pas et se contenta de la regarder. Perché sur le bras de sa maîtresse, il se laissait tranquillement bercer par le lent rythme de marche de la jeune femme. Seulement, cette dernière finit par le mettre sur l’épaule car porter un animal de plus de trois kilos sur l’avant-bras, ça devient fatiguant très vite.

A force de déambulations, la gardienne arriva dans un lieu étrangement aménagé. Parmi les grandes herbes, on distinguait des pierres taillées et autres vestiges d’une ancienne bâtisse. Elle avait déjà vu ces ruines et pouvaient donc dire à peu près où elle était.
En levant les yeux, elle distingua à travers la canopée que le ciel s’assombrissant lentement. Avait-elle vraiment passé la moitié de la journée à chercher ce maudit lac ? Bon… une autre nuit à la belle étoile donc.

Inutile d’aller plus loin, c’était un bon lieu ici car elle y avait déjà dormi. Un peu plus loin, elle savait qu’un mur à moitié effondré offrait un abri contre le vent. Elle allait donc aller dans cette direction quand une odeur familière parvint à ses narines.
Cette odeur… ça faisait une éternité qu’elle ne l’avait pas sentie tant c’était rare à obtenir ici. Seulement elle trouvait étrange que quelqu’un puisse en faire au milieu de la forêt… Mais la curiosité l’emporta et elle se dirigea vers l’origine de l’odeur, et aussi d’un son comme si on frappait une pierre contre une autre.

- Tu trouves pas que ça sent le café ?

Voilà qu’elle parlait encore à son familier.

- Je t’assure… on dirait vraiment l’odeur du café. Ca doit faire des mois que j’en ai pas bu une goutte et…

La jeune femme s’interrompit alors qu’elle arrivait dans une allée fleurie. Ce n’était pas la présence des fleurs qui la stoppa mais plutôt celle d’une femme qui se battait avec des pierres. Mais plus que ça, Erika remarqua les éléments pour réaliser une tasse de café. Du CAFE enfin…

Mécontent que sa maîtresse s’arrête et donc de ne plus être bercé, le sowige s’envola sur une branche non loin et décida de commencer sa nuit.
La gardienne n’y fit pas attention et se concentra sur cette jeune femme. Une marchande peut-être ? Elle l’espérait, peut-être qu’elle pourrait en ramener pour sa consommation personnelle à Eel.

- B…bonsoir. Désolée de surgir de la sorte, j’ai juste senti l’odeur du café et je voulais savoir d’où ça venait.

Elle préférait préciser pourquoi elle était arrivée jusque-là. On ne savait jamais sur qui on pouvait tomber et comme la nuit tombait, ça serait beaucoup plus délicat de s’enfuir si ça s’imposait.

Elle s’approcha un peu et remarqua quelque chose sur le front de l’inconnue.

- Vous allez bien ? Vous saignez.

Une femme seule en forêt, blessée, cherchant à faire un feu… où est-ce que j’étais tombée encore ? Bon, inutile de mettre la main directement sur l’arme, elle avait peut-être juste besoin d’aide.
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Les adoratrices du café (2)

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Jóna Hulda Ft. Erika



Attend. Tu la sens cette présence ? Non, ce n'est pas oppressant, et oui, tu peux continuer de taper tes deux misérables cailloux en espérant qu'un beau jour, ces merdes de brindilles prennent feu. Pourquoi tu t'arrêtes. Tu es anxieuse ? En voilà, pourtant, une présence des plus banales, dans le coin. Pourquoi stresse-tu ? Parce que tu détiens quelque chose de rare ? Une denrée précieuse aujourd'hui, que beaucoup de monde pourrait s'arracher ? Ma foi, s'ils la voulaient vraiment, ils n'avaient qu'à faire comme tu as fait toi, donc tabasser le marchand, qui lui, d'ailleurs, restant tout autant inconscient que tout à l'heure. Je te sens tendue, mais pourtant, tu as l'air autant motivée que tout à l'heure à allumer cette chose. Un sourire se dessine sur tes lèvres, et doucement, très doucement, s'élargit ; lentement, très lentement, tu entends quelqu'un arriver, toi aussi. Alors pourquoi ne bouges-tu pas ? Lève-toi, va l’accueillir. Non ? Tu préfères rester sur ton misérable feu ? Soit. Libre à toi. Ces cailloux font à peine quelques étincelles, et tu sais très bien que cela va s'avérer tendu d'allumer un feu suffisamment conséquent pour faire réchauffer ce que certains pourraient appeler, du café.

Et mince, un morceau de la pierre a claqué. Tu te retiens de craquer, et de tout balancer autour de toi, de t'énerver. Étrange de voir l'effet que peut avoir le café sur une dégénérée comme toi… Tu continues de sourire, comme si de rien n'était, tapant encore tes deux misérables cailloux, toujours les mêmes, à la différence que l'un a commencé a succomber. Aïe ! Fait gaffe, tu t'es coupé idiote. Bon, ce n'est rien, t'as déjà eut des blessures plus importantes, bien que cela soit déjà assez chiant de se blesser encore, et surtout, d'une manière aussi stupide. Arrive un moment où on se rend compte de comment on se blesse, et d'à quel point ça peut être grave. Déjà que la tête saignait un peu… Mais passons, tu vois qu'une petite étincelle finit par donner un semblant de mini mini mini braise aux brindilles, sur lequel tu t'évertues à souffler comme une dingue. Et quand tu commences à croire que cela prend, tu ne vois plus rien. Finalement, tu finis par recommencer l'opération, bien que tu le sais, tu le sens, et je le sens… Quelqu'un arrive.

Relève la tête, et découvre cette femme. Elle n'a pas l'air bien grande, pas spécialement épaisse, physiquement, non plus, elle a un air vaguement timide, mais n'a pas l'air totalement en désaccord avec entrepreneuriat de l'action, et a l'air de savoir se lancer, et savoir ouvrir sa gueule comme il faut parler, pour obtenir quelque chose. On est loin de la grande diplomate qui fait des discours alambiqué, ça non. Par contre, on a elle, du coup, qui nous fais face, qui me, ou plutôt, te face. On se retrouve face à quelqu'un qui a l'air de manquer de confiance en soi, mais qui ose malgré tout s'avancer, et dire et demander les choses, qui entreprend une action positive, c'est ce qu'il faut mettre en avant, c'est ce qu'il faut affirmer du plus profond de son cœur!! L'envie, la motivation, tu ne peux lui retirer ça, tu ne peux même que les lui offrir, en l'écoutant parler, et sans dérailler. Après tout, Jóna, t'es pas du genre à raconter n'importe quoi au mauvais moment, hein ? … Hein...?

« - B… bonsoir. Désolée de surgir de la sorte, j’ai juste senti l’odeur du café et je voulais savoir d’où ça venait. »

Café ? Une dame qui aime le café ? Ou même, qui connaît ça ? Étrange. Généralement les gens n'aiment pas le café. Bon, je lui laisse le bénéfice du doute, et j'accorde qu'elle s'approche mais pas de trop près, car… Euh… Ouais, en fait, je sais même pas pourquoi je te parle, alors que tu n'as pas attendue pour poser ta main sur ton arbalète, de peur qu'elle s'approche un peu trop… Sale folle. Elle pourrait voler ton café, après tout, c'est bien connu… pourquoi tu bois cette merde d'ailleurs, c'est dégueulasse, le café… Laisse-le lui, tu sais même pas le faire chauffer correctement… À quoi ça sert que je te parle si tu ne réponds rien ? Écoute, arrête de stresser, ça va bien se passer, d'accord ? C'est bon, elle a pas l'air plus méchante que ça. Du moins, elle a l'air de l'être moins que toi… Je vois que tu fronces les sourcils, portant un regard foudroyant, d'austérité vers la dame. Pour autant, encore une fois, elle a l'air de rien, en paix.

Oh. La voilà qui te fait un regard doux, de compassion. Un beau regard. Un regard qui peut te faire fondre tu trouves cette dame magnifique. Elle a l'air de se questionner sur la raison du ''qu'est ce que tu fous ici''. Et outre le fait que tu peux te dire que c'est une excellente question, tu te rends comptes à quel point tu la trouves belle. Oui, tu es subjuguée par sa beauté, c'est le moment où jamais ! Tu vas pouvoir t'approcher d'elle, et t'accrocher à ses manches, ou n'importe quel vêtement, et lui demander de l'aide. Demande lui ce que tu peux faire, demande-lui du soutient. Dis-lui qu'elle est plus belle que vingt mille perle de jade, que sa probable innocence et bonté vaudrait plus que toutes les richesses de ce monde, et surtout, Jóna, surtout…

« - Vous allez bien ? Vous saignez. »

Surtout… Ne sort pas quelque chose qui n'a rien à voir avec la conversation, avec ce que je viens de te dire, ou alors répond lui, et demande-lui de l'aide. Mais surtout… Ne dit pas de la merde !

« - Je saigne… Je saigne… Je vois du sang, partout… Je sens ce liquide chaud, bien qu'éphémère, couler sur mon front, oui, je sens les vagues… Les vagues de sang !!! Ces marres de sang, c'est intense, j'en ressent absolument toute la puissance, tel une mer, mais que dis-je ?! Un océan !!! Je veux le parcourir, OUI JE VEUX LE PARCOURIR !!! JE DOIS ABSOLUMENT APPRENDRE A SURFEEEEEEER !!! »

Et c'est reparti… Te voilà avec tes manies étranges, flippantes, tu délires, ma belle, tu délires. Arrête ça immédiatement… Bon. Du coup tu te lèves, tu t'approches d'elle et  tu la tire vers toi, tendant les cailloux à la madame, mais… Non, en fait tu les lui tend, mais tu ne les lui donne pas, tu les laisse tomber sur les brindilles, et tu lui fais un énorme sourire. Oh ? T'as l'air d'avoir tilté qu'elle parlait du café, je me trompe ? Non. Tu l'as compris, au moins. Sale conne, va.

« - Tu veux du café ?! Je crois que j'ai du café, mais je sais pas le faire. Tu m'aides à le faire ? Le monsieur, il m'a pas dit comment faire parce que c'est rien d'autre QU'UNE ESPÈCE DE GROS CONNARD !!! Regarde, il dort, et je peux pas le réveiller. »

Tu donnes quelques claques au marchands qui commencent à se réveiller. Zut, te voilà, bien embarrassé. Tu commences à le réveiller contre ton gré, et il va pouvoir dire ce que tu as f… Ah non. D'accord. Pas besoin, t'es radicale, toi au moins. Mais en même temps, si tu règles tes problèmes à grands coups de pied dans la gueule, aussi… Enfin, au moins, t'es sûr qu'il va de nouveau dormir. Tu t'en retournes à ton amie, et tu commences à fondre en larmes. Tu te collee à elle comme si un nourrisson s'accrocher au pouce de sa maman, et tu craques. Tu fonds en larmes, et tu ne la lâches pas. De chaudes larmes coulent le long de tes joues, tu sanglotes comme une petite fille apeuré, dans le besoin de soutien quelconque – probablement moral, j'ai envie de dire… On t'entend finalement dire, entre ces tremblotements.

« - Aide-moi, adoratrice du café, je veux du café, mais je sais pas faire. JE SAIS PAS FAAAAAAAIRE !!!! »

Et te revoilà plongée dans ses bras, blottie contre elle, alors que, tu ne sais pas, elle pourrait te tuer, t'agresser, te manger, te violer, mais non, toi tu fais un énorme câlin à la première inconnue du coin, qui te parle de café, et tu lui supplies ton aide. Franchement, si je pouvais me barrer de ta tête, ça ferait un moment que je l'aurais fait. Tu me désespères...
Erika
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Malgré l’obscurité, Erika put voir l’arme que faillit saisir l’inconnue. Elle se retint au dernier moment de se saisir de sa propre arme pour ne pas mettre le feu aux poudres. Quand un combat commençait, on ne pouvait savoir comment il allait se terminer et la jeune femme ne voulait pas le découvrir. Cette demoiselle devait simplement être perdue ou avait décidé de camper ici pour la nuit, inutile donc de se montrer hostile sans raison.
Cependant, dés qu’Erika entendit la réponse de la jeune femme, elle sut que quelque chose clochait, clairement… Une mer de sang, un océan, surfer sur du sang, sérieux WHAT THE HELL ? D’où les eldaryens connaissaient la notion de « surfer » d’ailleurs ? Elle n’en avait jamais vu aucun en faire. Bon… quand on a peur de l’eau, les plages sont pas la destination première sauf si elle y est forcée mais même sans ça…  pourquoi pas du beach volley ?
Bref, toutes ces réflexions l’amenaient à une autre conclusion qui la fit se raidir… Ces propos incohérents et… et là voilà qui s’approchait, la tirait. Mais qu’est-ce qu’elle voulait ?
… Oui, ils sont beaux tes caillous mais ils sont pas vraiment faits pour allumer un feu, s’il y a une chose qu’Erika savait faire, c’était bien ça… Enfin… si le feu était la pire chose encore…

*Pas une folle, pas une folle, pas une folle…*

Voilà ce qu’elle se râbachait. Des personnes étranges, elle en avait déjà rencontré et cette lubie du surf pouvait en être, mais si c’était un de ces faerys fous qui, d’habitude, avaient tendance à l’attaquer…  mieux valait ne pas y penser.
Quand elle reprit la parole, les mots de l’inconnue sonnèrent comme une douce mélodie au début. Du café… c’était bien du café, ENFIN, peut-être qu’elle pourrait négocier donc…  Peut-être… ou peut-être pas. La mélodie se transforma en tintamarre cependant quand elle aborda un homme. Un homme… quel ho…
Ah okay…

*Une folle donc… pourquoi ça tombe sur moi…*

Pauvre homme… qu’avait-il fait pour se retrouver comme ça ? Erika allait intervenir mais la violence de la faery la stoppa. Pourtant il fallait faire quelque chose pour cet homme… Heureusement –enfin, restons positifs- l’inconnue s’en désintéressa très vite et vint se jeter dans ses bras.
Mais bon sang c’était quoi cette attitude ? Comment était-elle censée réagir ? C’était bien la première fois qu’on agissait de la sorte avec elle, la première fois que la rage et les larmes de tristesse s’enchaînaient aussi rapidement. Devait-elle y répondre ? Faire du café… bien sûr elle savait en faire… quoique… avec les outils de ce monde c’était pas facile, mais faisable.

Erika n’avait pas le temps d’en placer une entre le côté surexcité de l’autre et sa propre incrédulité face à la situation. Pourtant il fallait répondre quelque chose, qui sait comment elle allait réagir sinon ? Et puis honnêtement, la gardienne ne tenait pas à finir comme le marchand à se prendre des coups de pied au visage…
Elle tenait donc l’autre femme dans ses bras et réfléchissait à vitesse grand V à quelque chose à répondre. Au final, une seule réaction lui semblait la plus appropriée : accepter tout ce que l’autre disait en espérant qu’elle oublie le marchand et qu’Erika puisse l’aider quand il reprendra connaissance, de préférence sans que l’autre soit là.

Et puis si ça lui permettait de boire du café en même temps… dur de refuser.

- D’accord, d’accord… je vais te montrer comment faire, mais il faut faire tout ce que je dis !

La gardienne espérait ainsi contrôler un minimum –si c’était possible- la furie qui s’agrippait à elle comme un naufragé à sa bouée. Espérons qu’elle continue de la percevoir comme ça d’ailleurs, ça éviterait les conflits inutiles.
Sa blessure au front ? Honnêtement, si c’était pour repartir sur un délire sur le surf sur une mer de sang, elle préférait ne pas y penser. Déjà que la mer la mettait mal à l’aise, mais s’imaginer une personne faire du surf sur une mer rouge avec un corps en guise de planche… non  merci…
Et puis c’était quoi ce surnom « adoratrice du café » ? Y avait une secte qui vénérait cette boisson ou quoi ? Bon, mieux valait ne pas savoir en fait.

- Déjà, il faut prendre les grains et les réduire en poudre, en les écrasant sur une pierre plate.

Espérons que ce n’est pas sa tête qui sera applatie. En attendant, elle faisait en sorte d’être sûre d’elle et donnait ses instructions comme une petite cheftaine.

- Il faut apporter de l’eau aussi. Je m’occupe du feu.

Erika avait jeté un coup d’œil à la tentative de l’inconnue et ça avait pas l’air d’être du tout abouti. Elle comprenait un peu son désespoir du coup… Elle se demandait même comment elle avait pu sentir l’odeur du café. L’effet du manque sans doute… ça avait dû crée un sixième sens, quelque chose du genre.
Par contre, restait le truc du feu. Heureusement la gardienne avait sur elle toujours de quoi en faire un.  Elle s’installa –volontairement- là où se tenait la jeune femme juste avant, de sorte à être proche de l’arbalète et prévoir une quelconque action violente envers elle.
Il lui fallut quelques coups pour que les étincelles prennent mais le feu démarra enfin, timidement, restait plus qu’à mettre l’eau dessus.

Pour le moment, Erika ignorait le marchand, espérant qu’en se comportant le plus normalement possible, l’autre ne serait pas prise de folie meurtrière. Si un comportement « normal » voulait dire quelque chose pour eux…
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Les adoratrices du café (3)

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Jóna Hulda Ft. Erika



Je ne puis comprendre le calme et la patience qu'elle exprima envers toi. Non, vraiment, ce cran, et cette audace, à ce prix-là, c'était même plus audacieux, mais carrément héroïque, je peux le garantir. On put voir sur son visage, toute la peine et la peur qui l'emplie, vraiment, c'était audacieux de sa part d'adopter un comportement aussi proche de Jóna, en présence de cette faëry, en passant. Il aurait fallu se montre prudent, certes. Et outre le fait qu'elle avait l'air franchement angoissée à l'idée de tomber sur quelqu'un comme toi, tu t'es finalement bien débrouillé. M'enfin, c'est pas comme ça que tu obtiendras de l'aide. Endors-toi, idiot, je veux de tes moments de lucidités, pour que tu puisses marmonner des trucs cohérents, d'une manière inconsciente… Dit comme ça, j'ai l'impression que je suis ta partie inconsciente, en fait, c'est très… Dévalorisant. Passons.

Je ne puis saluer une fois de plus l'audace de cette femme qui t'accepta dans ses bras. Mon dieu, mais mon dieu, expliquez-moi… Expliquez-moi d'où lui vient cette volonté à aider l'autre furie… Oui, je parle de toi, grognasse, pendant que tu restes accroché à elle, elle te répond et tu as finalement l'air plutôt satisfaite.

« - D’accord, d’accord… je vais te montrer comment faire, mais il faut faire tout ce que je dis ! »

Des étoiles brillent dans tes yeux et tu cries de joie avant de la serrer encore plus fort contre elle. Oui, tu vas avoir du café, et moi j'en aurai son essence, ce n'est pas beau, ça ? Tu restes contre elle, malgré le fait qu'elle te demande de l'écouter à la lettre – si je devais suivre ton raisonnement, elle ne t'a pas demandé de la lâcher, que je sache. Mais bon, tu restes collée à elle, alors qu'elle s'approche dangereusement de Mirabel. Ah, t'aimes pas vraiment ça, quand les gens n'arrives pas à te faire confiance, comme ça, hein ? Tu trouves ça triste, désolant, si ce n'est même pathétique ? Allons carrément employer ce terme là, tiens ! Au point où on en est, de toute façon…

Ainsi donc, tu la vois prendre quelques grains de cafés, tu souris, et elle commence à la aplatir, histoire d'en faire de la poudre. Tu montres une moue dubitative, dans un premier temps, avant de finalement sourire, et de la laisser faire, donner des explications.

« - Déjà, il faut prendre les grains et les réduire en poudre, en les écrasant sur une pierre plate. »

Plate ? Pourquoi plate ? C'est ce que toi tu te dis, mais j'avais pris possession de ton corps, plutôt que de ton inconscient, ça fait bien un moment que je t'aurais fait boire du café, espèce d'idiote ! Tu regardes ta main et ton front qui ne saignent déjà plus, en passant. Tu soupires, passe ta main dessus, ne sent qu'à peine les cicatrices, et tu vois la demoiselle commencer son labeur. Tu finis enfin par te détacher d'elle, te mettant à son niveau quand même (et toujours non-loin de ton arbalète), croisant les bras et posant ta tête sur ces derniers. Tu penches doucement la tête, la voyant pas trop galérer, puis tu souris. Ah, tu es calme. C'est assez mauvais présage. Mais bon, tu la vois, qui a quasiment terminée de moudre ces grains.

« - Il faut apporter de l’eau aussi. Je m’occupe du feu.

- Aucun problème, mademoiselle. »

Je l'ai dit, calme. Tu es calme, et tu as l'air bien. Te voilà dans ta phase de détente mentale, si l'on veut. Tu ne met pas tant de temps que ça à trouver une grosse gourde d'eau encore remplie dans le sac du marchand. Le pauvre bougre est dans un sale état, d'ailleurs. Étonnant qu'il soit encore en vie. Tu lui tapotes le visage, espérant qu'il se réveille non, il est bien trop mal, pourquoi se réveillerait-il ? Tu soupires un gros coup, avant de te retourner vers la belle dame, à qui tu tends simplement la gourde d'eau, une gourde, ma foi fort conséquente, regorgeant très probablement un demi-litre, avec de l'eau, simplement. Probablement est-ce-que le fait qu'elle soit en fer, qui la rend si lourde. Si elle eut prit la gourde, toi tu t'en allais quoiqu'il arrive, récupérer, comme si de rien n'était, ton arbalète, et tu retires également ton haut, pour enrouler ton bébé dans ce tissu qui sera plus à même de le protéger. Tu en profites pour également poser ton banjo à côté, lui ayant moins besoin d'être protégé. Mirabel passe avant tout. Surtout ce banjo.

Ainsi donc, tu regardes la femme faire ce qu'elle était censée faire. Ton sourire reste un sourire, mais affiche néanmoins une expression différente à bien des égards. Tu parais tout de suite bien moins joyeuse, et plus interrogative. Ce n'est pas un sourire de sadique, ni même de folle à lier, non, c'est plutôt un sourire de questionnement. Tu commences enfin à te poser des questions sur son compte. Tu percutes peu à peu, pas mal de petites choses, mais qui te font poser des questions sur elle, et surtout, qui te font te remettre en question toi. Ainsi, assise, les deux genoux pliés devant toi, et tes bras l'entourant. On voit à peine ta tête, et tes cheveux en pagaille commencent à s'emmêler, à faire des semblant de dreadlocks, mais surtout, là tout de suite, cachent tes yeux. Plus attiré par ta folie que par ton physique, elle n'a pas eut le temps de décrypter ce que toi tu étais, concrètement. Qui tu étais réellement. Non, elle n'a pas pu voir ton attribut de banshee. Tes yeux rouges écarlates, rouge sang, qui en ferait fuir plus d'un, ou qui te tabasseraient, à raisons, d'ailleurs. Tu finis par t'interroger, et lui poser les bonnes questions, le genre de questions que l'on pose pour instaurer une relation de confiance. Avec toi, je veux pas savoir ce que ça peut donner, mais ma foi, essaye, après tout, qu'est-ce-que t'as à perdre, espèce de folle ? Hein ?

« - Dis-moi, belle dame. Comment se fait-il que tu saches faire aussi bien du café? »

Alors, ouais, non, en fait, je ne pensais pas vraiment à ce genre de questions, tu vois, mais plutôt à des…

« - En fait, c'est quoi ton nom ? Et tu viens d'où, vraiment ? T'as pas l'air d'être une mercenaire, tu serais bien plus mal habillée, si c'était le cas. Pareil, si tu avais été une gardienne de l'ombre. À l'ombre, c'est le seul endroit où ils savent faire du bon café, mais t'as pas l'air de venir de l'ombre. T'es peut-être…  Une absynthe ? Non parce que t'as pas assez de sang sur tes vêtements pour faire partie des obsidiennes. Donc je mise là-dessus : tu es une absynthe ! Mais comment connais-tu si bien le café ? Et surtout… Pourquoi t'as pas tilté quand j'ai parlé de surf ? Moi on m'a dit que c'était dans un autre monde que ça existait, et qu'on pouvais, genre être sur les vagues, je crois. Je sais plus trop,il est mort en m'expliquant, en fait. Mais il le savait qu'il allait mourir, et je le savais aussi, j'ai juste pas pu l'empêcher. »

Ton raisonnement peut paraître cohérent. Une absynthe de base terrienne. T'aurais peut-être juste pu t'abstenir de ton explication avec Marco, mais ma foi… Dans ce cas, elle serait vraiment à même de t'aider, si jamais tu voulais soigner ta folie, et si c'était bien un absynthe. Tu en profites d'ailleurs pour rajouter, avec un air encore plus naturel et simple :

« - D'ailleurs, qui dit relation de confiance, dit le pouvoir d'instaurer une relation basée sur deux personnes qui doivent avant tout se connaître ! Avant que tu dises quoi que ce soit, moi c'est Jóna Hulda ! Ça s'écrit Jóna avec un J, mais ça se prononce Iona ! Comme si y'avait un I ! Ouais, j'ai un prénom à chier, je sais. Sinon, j'ai 27 ans, je vis un peu n'importe où, mais je me fais souvent virer des grandes villes. Et toi, c'est quoi ton nom, belle dame? J'en ai marre de devoir t'appeler belle dame, en fait. Je suis sûr tu t’appelles Lungina ! Jasna !! J'ai raison ?! »

… Non, mais je vais arrêter de parler, si ça continue. Déjà tu les sors d'où, ces noms ? Puis qui auraient la stupidité de donner des prénoms aussi horribles à ses enfants ? Bref, outre cette tentative… Étrange, tu restes néanmoins persuadée qu'elle continuera à te parler comme si de rien n'était, et comme si tout était super naturel, normal, classique, bref. Comme si t'avais élever avec elle, depuis toute petite, des cochons à la ferme. Ta manière de te comporter, cette manière si décontractée me déstabilisera toujours, chez toi.
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Erika fut soulagée de voir que l'inconnue acceptait de l'aider. Enfin... quand elle avait donné ses instructions, la gardienne pensait que la lâcher était une chose évidente, mais en fait non. Et puis, il sortait d'où ce "mademoiselle"? Bon, au moins elle ne la vieillissait pas en l'appelant "madame".
C'était la première fois qu'elle 'discutait' avec un faery fou. Jusque là, il n'y avait jamais eu plus de quelques mots échangés avant soit la fuite de l'autre, soit une attaque puis la fuite d'Erika. Lâche? Un peu... mais c'était ça ou devoir les tuer et c'était au dessus de ses forces.
Bref, pour en revenir au café... Moudre les grains donc. Elle se souvenait que sa grand mère avait un vieux moulin à grains qu'elle faisait tourner étant petite, faisant semblant de préparer du café. Si seulement ça l'avait préparé à en faire en mode survie... Au moins, elle savait qu'il fallait de la poudre pour ensuite la filtrer grâce à l'eau chaude. La filtrer... qu'est ce qui pourrait servir de filtre?
Pas le temps de s'y attarder car son...'amie' apportait une gourde bien remplie.

Prenant la gourde, la gardienne se saisit d'une gamelle traînant près de l'homme inconscient -qui devait lui appartenir- et versa l'eau dedans avant de la mettre sur le feu. Maintenant, il ne restait plus qu'à attendre que ça soit assez chaud.
Alors qu'elle allait demander de l'aide à la faery, elle la vit purement et simplement retirer son haut et aller chercher son arbalète. Soit, prendre soin de ses armes est important mais de là à se retrouver topless... Erika avait des doutes sur l'utilité de la chose. Elle qui pensait avoir déjà tout vu sur Eldarya... et bien on lui réservait encore des surprises. Pas qu'un corps nu la choquait mais topless + camping + café de fortune... ça collait pas non.
Rester sain d'esprit allait être difficile décidément... Elle fit comme si de rien n'était et continua à moudre le grain, ne faisant pas attention à ce que faisait l’autre tant qu’elle ne se saisissait pas de son arbalète.
Puis vint une question. Erika tiqua au « belle dame ». Hmpf, le « mademoiselle » aurait été préférable que le « dame » certes poli, mais qui évoquait toujours un certain âge à la gardienne, qui se voyait toujours en tant que « jeune femme » malgré son approche de la trentaine.

Elle n’eut même pas le temps de dire quelque chose que l’inconnue enchaîna, enchaîna, enchaîna comme un train sans fin à un passage à niveau. « Un train peut en cacher un autre » ici c’était « un monologue peut en cacher un autre ». Bon ok, ça n’était pas de vrais monologues mais Erika se perdit dans le flot de paroles.
Elle comprit juste que son interlocutrice devina qu’elle était de la garde absynthe et potentiellement terrienne.  Voilà qui posait problème… dans certaines zones, la gardienne cachait son statut de gardienne justement pour éviter les problèmes avec les opposants de la garde. Il fallait qu’elle démente... et qu’elle démente aussi son origine. Etre terrienne ici revenait à admettre sa faiblesse face aux faerys et pouvait donc inciter les autres à s’en prendre à elle.
Toutefois, même si elle savait très bien dissimulé sa véritable identité et origine, elle préférait ici admettre une des deux suggestions de la faery. Une vérité partielle rend plus crédible le mensonge.

Bon déjà, commençons par se présenter. Ce n’est pas qu’elle aimait pas les propositions de la jeune femme mais ça n’était pas ça quand même.

- J’aime bien ton prénom. Je m’appelle Alaynna. Enchantée de faire ta connaissance Jona !

Elle s’efforça de bien prononcer son prénom, ayant horreur de mal prononcer le nom de quelqu’un, quel qu’il soit, sauf pour le provoquer.

- Et oui, je suis bien Absynthe. Je sais faire du café car j’ai rencontré un terrien qui m’a montré comment faire.

Elle n’était pas la seule terrienne ici après tout, et comme la Garde les accueillait, c’était plausible.

- Bon… Tu peux vérifier si l’eau est chaude ? Après il faudra les tasses et je vais trouver un bout de tissu….

Erika la laissa s’occuper de l’eau et revint à ses réflexions sur le filtre. Seul du tissu pourrait laisser passer l’eau tout en ne laissant pas passer le café moulu. La gardienne enleva donc son sac et y chercha une sorte de chiffon, sans succès. Elle se souvint ensuite qu’elle l’avait laissé aux deux apprentis plus tôt…  Elle chercha ensuite du côté du marchand, mais rien. Enfin si… il y en avait un mais vu sa propreté, il valait mieux s’en priver.
La jeune femme eut alors une idée stupide inspirée par Jona : arracher un bout de son haut. Ca ne la mettait pas à moitié nue, non, loin de là mais quand même. De toute manière, ce haut était vieux et était déjà déchiré, maintenant elle aurait une excuse pour le changer.
Maintenant que tout était près, enfin si l’eau était prête aussi. Dans tous les cas, elle décida de déjà montrer à la faery comment faire, histoire de la maintenir occupée.

- Prends une tasse, mets le bout de tissu dessus et le café dedans. Après, si l’eau est chaude, tu la verses sur le café moulu.

Erika espérait qu’elle y aurait droit aussi, qu’elle n’ait pas partagé ses connaissances pour rien ! Il lui semblait même qu’elle avait des gâteaux secs dans son sac, elle les sortirait donc si le café était buvable. Et puis ça aiderait à faire passer le côté amer… car du café sans sucre c’est quand même pas terrible et le marchand ne semblait pas avoir du sucre en poudre sous la main.
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Les adoratrices du café (4)

[En Cours] Les adoratrices du café - ft. Erika 6a2a8044dca046a78a5e50da4b2be4f2[En Cours] Les adoratrices du café - ft. Erika 80e9d4146ee94845b5addce781bcc1e0
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En parlant aussi vite, tu ne t'étais pas rendu compte que tu t'étais emmêlé dans tes questions, ou plutôt, que tu en posais environ trois milles à la suite. Résultat, tu laisses la pauvre femme démunie de moyens pour qu'elle se rappelle dans l'ordre de toutes les questions. Néanmoins, elle n'a pas l'air d'être trop tendue – pourtant, il y a de quoi. Elle reste concentrée sur le problème principal, pour le coup : le café. Elle a l'air de vraiment savoir bien le faire. Être une terrienne n'est donc pas une option à enlever, en effet. Elle a l'air de faire la même chose que toi, mais en mieux, et avec quelques étapes qui ont l'air de mieux marcher. Ça t'agace, tu aimerais être aussi efficace qu'elle. Tu te retiens de craquer, hurler ou de la frapper ? À quoi ça t'avancerait, honnêtement ? T'as juste un peu les rognes parce qu'elle est calme, qu'elle n'a pas l'air déstabilisée par tes questions ? Ou juste parce qu'elle sait mieux faire du café que toi ?

La voilà qu'elle finit par te regarder. Tu admires un instant ses yeux magnifiques. Toi aussi, tu commences à tomber sous son charme ? Son doux regard qui te donne presque des frissons dans le dos ? Non, ce genre de sensations, tu ne les as plus. Mais tu ne comprends pas à quel point elle pourrait t'être utile, à quel point tu pourrais t'accrocher à elle pour redevenir quelqu'un de normale. Enfin, quand bien même, elle soit totalement neuronée. Elle commence de sa douce voix, à s'exprimer, et à répondre dans l'ordre, aux questions que tu lui as posé quelques secondes plus tôt, sans feindre à la concentration de sa préparation à son délicieux café.

« - J’aime bien ton prénom. Je m’appelle Alaynna. Enchantée de faire ta connaissance Jona ! »

Arf. Elle a oublié l'accent. Ok, on sentait qu'elle y mettait du sien pour bien prononcer notre prénom. C'est bien. Tu commençais à laisser paraître sur ton visage, un joli sourire, en même temps que tu relevais la tête et que tu t'étais mise sur les genoux. Tu penchais la tête, la regardant faire avec minutie et précision, puis elle repris derrière son discours, continuant de répondre à tes questions.

« - Et oui, je suis bien Absynthe. Je sais faire du café car j’ai rencontré un terrien qui m’a montré comment faire. »

Bon, ta théorie n'était pas totalement infondée. Tu affichais une bouille de chien heureux, avant de finalement la laisser terminer par des instructions.

« - Bon… Tu peux vérifier si l’eau est chaude ? Après il faudra les tasses et je vais trouver un bout de tissu… 

- Oui ma belle daaaaaaaaaaame ! »


Et tu t'exécutais aussitôt. T'es contente, hein ? T'as ta réponse, et tu sais que ce que tu disais était finalement fondé. Et même si ce n'était pas juste, ton raisonnement semblait cohérent, et sa réponse adéquate. Quelque part, une autre partie de ta conscience devait s'en satisfaire, d'avoir pu me sortir des noms qui finissait en a, et puis, Alaynna, en voilà un bien joli prénom. Tu t'en tapes ? Ah ok. Bon, tu continuais à regarder la flotte dans le récipient qui le contenait, cherchant en vain un moyen de savoir si elle était chaude ou non. Résultat, quelle meilleure idée tu as eu que de mettre ton doigt dedans pour voir si c'était chaud ou non… Bon, tu n'avais pas l'air de t'être brûlé mais tu avais quand même vite retiré ta main la première fois. Oui, parce que tu réitères l'expérience, évidemment, on sait jamais. Mais bon, tu en déduis que même si l'eau a eut le temps de chauffer, tu te doutes bien que ce n'est pas assez pour faire un bon café.

Tu la regardes mettre ses grains dans un morceau de tissu, et tu te rend compte que contrairement à toi, elle n'avait pas l'air pate à retirer son haut. Ma foi, tu te disais qu'elle devait être plus renfermée que toi, plus pudique, probablement. Mais en même temps, y'a que toi pour te mettre poils à l'air dans une forêt, sans que cela ne te pose le moindre problème de santé, le moindre problème mental. Enfin, le moindre problème mental… J'entends par là, plus grave que ce que tu n'as déjà. Plus grave que ce que ton cerveau peut encaisser à l'heure actuelle. D'ailleurs, est-ce-que ça la dérange de voir ton corps de déesse ainsi ? Non, je veux dire, laisse-moi te complimenter, on partage le même corps, et je suis suffisamment mégalomane pour trouver ton corps somptueux. Encore que le sien est vraiment magnifique aussi. Elle de ses fesses bien raffermies, comme je pourrais les aimer. Pas toi ? Elle a vraiment un corps de rêve, en plus d'avoir un regard, un visage magnifique. Oui. C'est sans doute, sans conteste, de toute évidence… La plus belle des femmes que nous ayons pu voir jusqu'ici, à ce jour.

« - Prends une tasse, mets le bout de tissu dessus et le café dedans. Après, si l’eau est chaude, tu la verses sur le café moulu. »

Tu n'aimes pas te faire dominer ? Pourtant tu acquiesces la tête comme une idiote, te laissant soumettre au moindre de ses ordres. Le café étant une denrée rare et précieuse, savoir le travailler, le moudre et le préparer l'étant également, tu ne peux te permettre de ne pas écouter. Tu secoues légèrement la tête, et pose ton doigt au-dessus de ce qui contient l'eau, attendant que ce soit suffisamment chaud. Vous restez comme ça toutes les deux un bref instant, tandis que tu sortais à côté de ça, de petits bols en fer du sac du bon monsieur. Ce n'était pas des tasses, des verres ou je ne sais quel autre mug, mais au moins, ça pouvait contenir la boisson chaude pour pouvoir boire cette chose amère et étrangement délicieuse. Ah, ton doigt commence à devenir rouge, tu le plonges dans l'eau avant de pousser un cri un cri grave et puissant, pas aussi fort que quand tu « cries », certes, mais presque.

Suite à cela, tu affiches sur ton visage, un regard triste et désolé, mais néanmoins encourageant, ne laissant pas de doutes à ta motivation à boire une bonne tasse de cette boisson chaude, accompagnée de quelqu'un, tu lui tend ainsi le premier bol, le moins abîmé, sans t'en rendre compte, puis tu tapes un grand sourire, rajoutant simplement :

« - Je… Je crois que c'est prêt, belle dame ! »

Puis tu t'empresses de mettre l'eau dans les deux bols, avant de tilter qu'elle n'avait pas l'air d'en avoir fait pour elle. Tu grognes un instant, prend un peu de ce qui reste, en terme de poudre et tu fais comme elle, en arrachant un bout de ton haut en tissu, faisant quelque chose presque aussi conséquent qu'elle, avec de le mettre dans l'eau chaude. Tu souris finalement, avant de rajouter simplement :

« - Comme ça, toi aussi belle dame tu vas pouvoir goûter à cette MERVEILLEUSE BOISSON !!! »

T'exciter sur ces deux mots te rappela à quel point tu adorais le café. Tu attendais finalement que ça noircisse un peu dans ta tasse. De plus tu étais content de tomber sur une Absynthe qui acceptait de te parler. Dis-lui que le café n'est pas ton seul problème. Parle-lui de moi, dis-lui que tu as besoin d'aide, que tu as besoin d'elle, que tu veux qu'elle te soigne, qu'elle te rende plus normale. Dis lui que ce côté schizophrène t’ennuie au possible et que tu veux changer ça, que son aide te sera la plus précieuse au monde, et insiste sur le fait que grâce à elle, qui sait, un jour, on pourra enfin agir comme quelqu'un de normal…

« - JE VEUX OUVRIR UN GROUPE D'ADORATEUR, le café c'est bon, bien trop bon, BIEN TROP BON !! Faisons ça, Al.. A… Aly… Alay… belle dame !!! FAISONS !! Ouvront ce groupe de fans du café, faisons partager notre passions, ensemble on peut le faire, et on rendra cette boisson normale, ON PEUT LE FAIRE !! S'IL TE PLAAAAAAAAAAAAAAAÎT !!! »

Hmm… C'est presque pareil…
Erika
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L'odeur du café emplissait l'air et bon sang ce que ça lui faisait du bien! Ca ne vaudrait peut-être pas le café d'un café -si ça veut dire quelque chose, suivez un peu- mais après tant de temps sans en boire une goutte, même un café transparent et fade lui paraîtrait délicieux.

Erika laissa son amie de fortune remplir sa mission bien qu'elle arqua un sourcil quand elle mit son doigt dans l'eau chaude. Dire quelque chose ou se taire? Arf... après le front en sang et les seins à l'air, est-ce que c'était si anormal? Pas vraiment en fait... Mais Jona faisait ce qu'on lui demandait et le café allait ENFIN être prêt, prêt à être dégusté, à soulager leur cerveau rongé par le désir de goûter à ce liquide noir.
C'était presque prêt, plus que quelques secondes...

- AAAAAH!

Pourquoi avait-elle hurlé comme ça? Ca lui avait fait une peur bleue. Cela dit c'était à prévoir, à mettre son doigt dans l'eau bouillante comme ça... Nom de... Bon, fausse alerte. La gardienne se calma et fut ravie de constater qu'elles pouvaient enfin faire du café. Le millésime de la soirée!

Erika ne fit pas attention au "belle dame" qui revint. Elle n'avait pas souvenir d'ailleurs qu'on l'ait appelé ainsi récemment... enfin même auparavant, il y a longtemps... A quand remontait son dernier compliment d'ailleurs? Impossible de s'en rappeler, mais celui-ci lui faisait plaisir. Elle le pensait vraiment et le fait qu'il vienne d'une faery à l'état mental instable ne changeait pas la valeur qu'elle lui accordait.

Elle la regarda ensuite lui préparer un peu de café et était sûre qu'on aurait pu voir des étoiles dans ses yeux en observant l'eau se noircir peu à peu. Le marchand? Bon, tant qu'il était inconscient, il dérangeait personne et il ressentait pas la douleur de ses blessures donc il pouvait rester comme ça.

- Allez, encore quelques minutes et ça sera prêt!

Impossible de dire si elle parlait à sa nouvelle amie ou à elle même mais qu'est-ce qu'elle avait hâte! La jeune femme sourit même à la faery, contente d'avoir trouvé quelqu'un qui apprécie cette boisson amère autant qu'elle. Bon, elle n'irait pas non plus jusqu'à lui faire une confiance aveugle, mais ça faisait du bien.
Erika allait ouvrir la bouche pour signaler qu'elle allait chercher un truc quand Jona l'interrompit d'une manière à nouveau très discrète.

Elle sourit encore quand elle tenta de dire son prénom, un peu amusée mais pour le reste... Un club! Un club à Eldarya, est-ce que c'était seulement possible? Cela dit... si c'était le genre de club où on profitait à fond de la chose, soit boire du café, c'était à méditer, à méditer sérieusement même!

- C'est une bonne idée! J'adore vraiment le café. Le problème c'est qu'il est très difficile d'en trouver alors pour le faire partager... Comment on pourrait faire pour en avoir?

Oula... poser une question n'était peut-être pas une si bonne idée vu comment la faery pouvait passer d'un sujet à un autre à renfort d'éclats de voix.
En attendant, la gardienne se souvint qu'elle voulait prendre quelque chose. Elle se jeta sur son sac et se mit à fouiller avec frénésie. Elle finit par en sortir victorieusement un petit sac dont elle étala le contenu sur la pierre ayant servi à écraser le café. En réalité, il s'agissait juste de petits gâteaux, des sortes de sablés, qu'elle grignotait souvent en voyage.

- Sers toi et trempe-les dans le café. Tu verras c'est bon!

Aussitôt dit, aussitôt fait pour sa part. Erika prit un biscuit, le trempa rapidement dans le liquide chaud et le mangea. Détrempé, il avait le goût du café ce qui lui rappela les petits déjeuners de son père, où il trempait ses tartines de pain dans un bol de café. Un bol... un BOL ENTIER! Que ne donnerait-elle pas pour pouvoir faire pareil tous les matins, comme lors de cette époque lointaine...
Pas le temps d'être nostalgique. Intrigué par le bruit, Elyos, le sowige de la jeune femme, atterrit sans prévenir près d'elle et fit comprendre à coup de tête contre sa maîtresse qu'il voulait sa part. Elle l'avait trop gâté... ça n'était pas sa nourriture, aussi cette lubie tenait juste de la gourmandise pour lui mais Erika ne savait pas refuser quand il s'agissait de son animal à plumes. Elle prit donc un biscuit et le déposa à ses serres. Le familier cassa joyeusement le biscuit à coups de becs pour ensuite le manger morceau par morceau.
La gardienne se tourna vers son amie.

- Tu te souviendras comment préparer le café maintenant?
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Les adoratrices du café (5)

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Même si le fond de ta pensée ne s'était pas exprimé tel que tu le souhaitais, tu restais content que quelque chose soit sortie. Et moi personnellement je suis contente que tu sortes ça, plutôt qu'un truc totalement barré comme tu as l'habitude de le faire. De toute façon, je ne baisais pas mes espoirs sur le fait que tu m'écoutes, oh que non, loin de là. Cette idée m'a échappé depuis bien trop longtemps. Tu commenceras à m'écouter que je serai en train de crever au fond de ton âme, et que tu te rendras compte que j'aurais pu t'être un minimum utile. Tu sauras que j'existe quand je pourrais te sauver la peau, ou quand tu comprendras finalement que notre corps n'est qu'un, et que nous ne pouvons plus faire marche arrière sur toutes les saloperies que tu es en capacité de faire. Mourras-tu, au moins ? Te projettes-tu par delà la vie ? Non. Tu n'es pas vivante. Tu n'es même pas vivante. Tu n'as même pas le droit de l'être, ni de te considérer comme tel. Tu sais ce que tu es ? Une timbrée qui cherche à se faire remarquée. Une pouffiasse qui veut absolument se faire remarquer, mais ouvre les yeux ma belle : sans moi, en somme, tu n'es rien. Car tu n'aurais jamais été, sans moi. Jamais.

Que t'arrive t-il ? Tu es mal ? Tu ne te sens pas bien ? Baisse les yeux un instant. T vois troubles... Tu te rends compte que j'existe ? Te voilà à marmonner quelques mots sans que tu puisses te concentrer sur ce que tu comptais faire à la base. Qu'est ce que tu comptais faire à la base ? Tu ne sais pas. Tu ne le sais pas, et tu ne peux pas le savoir : tu es tellement imprévisible que même moi je ne peux pas savoir ce que tu prévois dans ta tête. Enfin, dans ta tête... Je suis ta tête, techniquement. Tu n'as rien pour réfléchir. Maintenant que j'y pense, c'est put-être là, la raison de toute ta folie. Quand on dit que quelqu'un n'a plus toute sa tête. J'occupe ta tête. Même si j'aime vraiment plus à croire que tu occupes mon corps, mais ça, je n'ai rien pour le prouver, comme tu n'aurais techniquement rien pour me prouver l'inverse. Qu'est ce qui t'arrive ? Ah non, pas maintenant. Reprend-toi. Reprend-toi maintenant, ma belle, c'est pas le moment de me lâcher, pitié, t'as pas intérêt à me faire ça, espèce de grosse conne... Certainement pas !

Tu secoues la tête dans tous les sens, tu suffoques, soupires, respires, tu regardes à gauche, à droite, c'est vif, précis, on dirait que tu cherches quelque chose. Oui, tu cherches quelque chose, mais c'est immatériel. Tu cherches à te stabiliser. Je t'ai perturbée à ce point ? Ma foi, je ne recommencerai pas. Du moins pas maintenant. J'attendrai de vois si cela joue dans mon intérêt à moi plutôt que le tien. Enfin, je parle de notre intérêt. Tu sais très bien que dans tous les cas, j'ai besoin de faire ça pour toi, ma belle. Pour moi. Vivement que tu redeviennes... Moi. Mais revenons-en à nos moutons. Ou à nos grains de café, en l'occurrence, et plus précisément à notre café. Parce que oui, il ne faut pas déconner, depuis le moment, il est prêt, et tu l'as bu. Tu t'en souviens de ça au moins ? Je sais, c'était y'a un moment, à peu près deux minutes. Elle écoutait le proposition que tu avais à lui faire. Et que du coup, elle mentionne de nouveau. Enfin, je pense plutôt que c'est une réponse, mais dans notre état actuel, aucune de nous n'est réellement capable de se rappeler du début de cette conversation, j'imagine. J'imagine...

Elle porte un sourire approbateur sur son visage. Ça va, elle n'a pas l'air d'avoir tilté ton malaise, ton mal-être. Après tout, venant de personnes comme toi, je pense qu'à force elle doit commencer à avoir l'habitude. Probablement que tu n'es pas la première timbrée à lui parler, peut-être même que tu fais partie de ce genre de Faëries rare, qui sont fou à lier, mais qui ne peuvent pas tuer et pour le coup, se comportent comme toi ? En tout cas, elle se comporte bizarrement, mais sans plus. Comme si elle était pour quelque chose, mais que d'un autre côté, elle ne souhaitait pas trop se tremper, de peur d'avoir un rhume. Et cela te tilt notamment quand tu l'entends parler de ta proposition. Tes esprits – si je peux appeler ça ainsi, sont désormais relativement clairs. Te voici donc à l'écouter déblatérer quelques lignes de dialogues afin de tenter au mieux de faire passer la sauce.

« - C'est une bonne idée! J'adore vraiment le café. Le problème c'est qu'il est très difficile d'en trouver alors pour le faire partager... Comment on pourrait faire pour en avoir ? »

Cela ne te sonne pas comme naturel. Tu rechignes un peu, penchant légèrement la tête, lui lançant un regard à la fois approbateur et méfiant. Tu ne savais pas quoi vraiment lui répondre, car toi-même, tu n'avais pas idée de ce à quoi tu pouvais t'aventurer en débutant cette... On va dire aventure, pour pas être trop méchante. Ainsi, tu te retrouve un peu prise au dépourvue maintenant qu'elle a posé sa question, car tu ne sais pas quoi lui répondre. Enfin, tu as bien une idée, mais ça te paraît tellement capillotracté que toi-même tu n'y crois pas. Tu doutes de la ténacité des propos que tu vas sortir, et tu doutes que tes arguments en valent la peine. En cas, c'est pas grave. Tu tentes en vain de te lancer dans une explication, ou du moins, un début de premier mot d'explication, quant elle te coupe, te tendant quelque chose que tu prends immédiatement comme, disons... Un gage de bonne volonté à développer un peu plus une relation, non pas forcément amicale, mais au moins de connaissance j'imagine.

Ah parce que tu imagines en plus de ça que c'est grâce à tes efforts et tout ça que tu en es à ce point ? Quand je dis à ce point, j'entends par-là que tu imagines que tu fais teeeellement d'efforts qu'au final ça finit par porter ses fruits. Attend, je me gausse allègrement, avant de pouvoir railler de ton sort une bonne fois pour toute. Si elle est ainsi avec toi, ce n'est pas parce que tu es quelqu'un d'aimable, mais, je sais pas. Elle a peut-être peur de finir en compote, ou comme l'autre tocard qui n'est d'ailleurs pas loin de toi. Mais bon, je préfère te laisser espérer que tu peux avoir d'une manière tout à fait légitime un tant soit peu d'estime à son égard, et que tu mérites sa reconnaissance. Si ça peut t'alléger le cœur. Cela étant dit, elle te tend un biscuit sucré, probablement pour accompagner le café, laisse-moi penser ? C'est tellement évident, mais pourtant, tu fixes le biscuit un bref instant, avant de tourner ton regard vers les eux de la demoiselle, affichant ainsi une petite moue qui n'était pas sans rappeler celle d'un enfant qui cherche à comprendre quelque chose de la part d'un tiers plus âgé. Et pourtant, tu es loin d'être excessivement plus âgée. Ah mon Dieu, quoi...

De sa voix angélique et douce, elle finit donc, comme dit plus tôt, par te sourire, de ce sourire, ton cœur se réchauffe. Tu te sens, bien, extrêmement bien. Est-ce-donc ça la bonté d'une Absynthe ? La sensation que tu ressens n'est pas descriptible. C'est un mélange parfaitement paradoxale, et pourtant parfait. Tu ne sais si ces frissons qui te parcourt le corps sont frais, chaud, si cela te rassure ou non. Ton regard se perd, une larme coule même... Mais mon Dieu, qu'est ce qui t'arrive, bordel ? C'est quoi ton problème ? Elle te tend un misérable bon de farine compacté et mélangés à de l'eau et du sucre. C'est quoi qui te met dans cet état ? Ce qu'elle te dit ?

« - Sers toi et trempe-les dans le café. Tu verras c'est bon! »

… Ouais, non, vraiment, je t'assure que je cherche, ma belle, mais là... Le néant, je comprend rien, putain. Enfin, de toute façon, j'ai jamais vraiment compris quoique ce soit à ce que tu faisais, ce que tu étais, tout ça tout ça, et c'est pas aujourd'hui que je vais tenter de me remettre en question. Enfin, je pense ? Oh et puis merde. Tu prend délicatement le biscuit dans la main, comme... Comme si... Putain, mais c'est bon, connasse, c'est pas de l'or, bordel de merde ! C'est un putain de gâteau à la con ! Oui, c'est ça trempe, et... Oui, t'as vu, c'est bon, hein ? Hein ? Bordel, j'en ai marre de toi... T'es encore plus lente à déguster un biscuit que d'essayer de prouver que Akihiro est réellement viril que la totalité des gardes d'Eel ne sont pas des pourris finis. Honnêtement, c'est mignon sur le coup, mais après, là, tu donnes juste l'impression d'avoir dix ans, et pas... Pas... Pas combien déjà ? 26 ? 27 ? Je sais même plus. On regardera l'année un de ces quatre, histoire de savoir quel âge on est. Mais bon, on est juste, on a encore vraiment rien vécu... Dire que sous une autre forme, on aurait atteint les trois quarts de notre vie... Triste, tout ça... Mais on y peut vraiment trop rien...

Mais voilà. En une journée, tu acquis une expérience hors norme sur la production du café. Tu savais désormais faire en tasse un délicieux café, du moins, si tu réussissais à te souvenir de toutes les étapes une par une. Bon, ça va, doit y en avoir quatre à tout casser, donc si tu réfléchis bien vite fait, tu ne devrais pas excessivement galérer. Ainsi donc, te voici dans une situation, auprès d'une magnifique demoiselle, qui a l'air de siroter elle aussi cette boisson comme une enfant. Si elle était humaine, le goût de la nostalgie serait probablement plus fort que tout. C'est même évident. Non, je sais pas pourquoi, j'ai l'impression qu'elle est humaine. Bon, ceci dit, une Faëry peut très bien apprécier le café et en avoir déjà goûté, mais... Oh, et puis zut, en cas c'est pas moi qui prendrait, c'est toi, ma biche. Tu en profites pour lui sourire à ton tour, et la voilà qu'elle finit par sortir telle une institutrice qui aurait enseignée des principes fondamentaux à un ou une de ses élèves :

« - Tu te souviendras comment préparer le café maintenant? »

Un moment d'hésitation s'incruste ainsi en toi. Tu es face à l'épreuve, au défi ! Sèche donc tes larmes, tu dois tout recracher, c'est de la théorie, mais quand tu la sais, la pratique est tout de suite mise bien mieux en avant, assurément ! Ainsi donc, tu te remémores les étapes une par une dans ta petite tête de moineau. Alors, d'abord.... Le café, on le moue, comme on peut, mais de préférence, le plus que l'on peut. A partir de là, on le met dans un sachet quelconque, des feuilles qui filtrent, et surtout, surtout, on oublie pas une seule chose : l'eau doit être chaude... L'eau doit être chaude, on ne doit pas attendre mille plombes pour mettre le café, on laisse, disons, infuser et ça fait la boisson, le tout, dans cette flotte qui sera bien chaude comme il faut.

Langage quelque peu fleuris, donc spoiler mis par-là, on sait jamais:

Heu... Résumé comme ça, c'est sûr que ça clarifie les choses. Tu gardes ton beau sourire de sombre connasse psyco à mort sur les bords, et tu te permets de la regarder dans les yeux, avec tes yeux rouges sangs. Dans le blanc de tes yeux, on remarque d'ailleurs que certaines de tes veines ont sautées : tu as les yeux encore plus rouges, c'en est presque glauque. Quelques larmes coulent le long de ta joue. Et allez, c'est reparti. On est bons pour du mélodramatique, à moins que tu ne sois finalement qu'une espèce de sombre merde, qui n'a aucune raison de se porter comme il le faut. Ouais, j'arrête de penser que tu te reprendras. Tu ne chercheras pas à t'excuser j'imagine ? Non, non, bien sûr, que tu ne t'excuses pas. Par contre, ton rire commence à se faire de plus en plus pesant. Quel rire ? Oui, ce rire. Ce rire si discret que quand il s'amplifie, on ne le remarque peut-être que trop tard, qui sait. C'est un rire sale, un rire mauvais. Tu trembles et tu continues de la fixer. Ton sourire, quand à lui, devient de plus en plus élargie, et le voilà qui se stoppe. Non pas la position de tes lèvres, qui pourraient ressembler à s'y méprendre à un sourire, mais ton rire. Ton affreux rire se stoppe net. Tu passes doucement tes mains sur tes épaules, les agitant légèrement, faisant ainsi semblant de te réchauffer. Tu n'as pas froid. Au contraire. On toucherait ton front qu'on se brûlerait. Pourquoi cela ? Tu ne sais pas. Et tu n'as pas réellement envie de le savoir, honnêtement. Vraiment pas.

Ton regard vers elle devient plus sensuel, plus doux. On dirait que tu chercherais à la séduire, la charmer. Tu te lèves. Et voici que tu t'approches d'elle. Caresse lui lentement la joue, maintenant. Dans quel but ? Quel intérêt ? Ton regard se plonge dans le sien, ne laissant comme perception, outre ce vent frais qui vient casser ce glas, une tension. Oui, la tension monte entre vous. En bon ? En moins bon ? Tu ne le sais pas et tu t'en fiches. Mais voilà que la main contre sa joue, et accroupie, désormais, devant elle, tu fais des gros yeux. Et tu tombes à la renverse. En arrière. Comme raide morte. Quelque secondes s'écoulent. Moins de dix, en tout cas, peut-être même moins de cinq. Ou cinq secondes, qui sait. Mais tu te relèves, ma belle. Tu ne sais pas ce que tu viens de faire ? Non. Non, et c'est tant mieux. Tu la regardes, et tu ne sais évaluer son regard. En fait, dans un premier temps tu t'en fiches un peu. Et étonnement, tu réponds à sa question.

« - Bien évidemment que je pourrais refaire du café. J'ai été formé par la meilleure, qu'est-ce-que tu crois ?! » que tu dis, en rajoutant un clin d’œil et en lui tendant le pouce, fièrement sorti de ton poing...
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Erika était... interdite, impassible, incertaine, et pleins d'autres adjectifs commençant par in- ou im-... Elle... elle venait vraiment de dire une telle chose? Cette inconnue, enfin non, cette prétendue "Jona", cette faery, mieux! Cette faery FOLLE venait VRAIMENT de dire cette ignominie? De quel droit elle se le permettait?
C'est là qu'elle le réalisa enfin: il faut être c*nne sur les bords pour penser pouvoir raisonner une faery totalement timbrée! A moins que ça soit elle qui devienne timbrée mais non, ça n'était pas possible, elle ne devenait pas folle, nooon, son problème à elle était mental, mais d'une autre nature. Tout cela expliquait qu'actuellement, son corps de simple humaine, cette petite terrienne en théorie naturellement moins forte que les habitants ici avait senti son sang ne faire qu'un tour.
Pourquoi maintenant? Pourquoi à propos de ça? Faut vraiment réexpliquer? Non, pas besoin, il faut juste savoir qu'avec Erika, on ne mentionne pas sa famille. Et on les insulte ENCORE MOINS.
Elle se croit où elle? Elle pense qu'elle peut vraiment l'ouvrir comme ça et mentionner sa mère? Ca lui ferait mal!

La gardienne semblait avoir été froudroyée par la foudre. Pas l'ombre d'un mouvement tant cette 'attaque verbale" l'avait scotchée. Ca n'était pas une insulte à proprement parler pourtant, mais comme tout ce qui touchait à son monde, c'était tabou et ça n'engendrait rien de bon de sa part.
Ce n'est que lorsque l'autre se mit à rire qu'elle revint, un peu, à la réalité. Qu'est ce qui la faisait rire d'ailleurs? Elle pensait que son insulte était un trait d'esprit d'une rare subtilité? A moins qu'elle se foute royalement de sa gueule... Erika opta pour cette option, la faisant encore plus bouillir intérieurement.

Elle eut toutefois un moment d'hésitation lorsqu'elle remarqua les yeux, rouges. Quelle race ici avait les yeux rouges? Rien qui lui venait à l'esprit là tout de suite... De toute manière, tout était tellement bizarre dans ce monde à la c** qu'au final des yeux rouges n'étaient qu'une goutte d'eau dans l'océan de l'improbabilité qu'était Eldarya.

Ses lèvres allaient laisser s'échapper une plainte, des cris, une engueulade mais l'autre la coupa dans son élan. Encore une attitude induite par une pulsion électrique qui n'avait rien à faire dans cette partie du cerveau? Même si ça lui semblait plus que probable, elle ne bougea pas et se demanda ce que signifiait ce geste étrange. Un repentir? Des excuses à sa manière? Bien sûr que non!
De son côté, fauchant l'air de rien un autre biscuit qui dépassait du sac, Elyos vit sa maîtresse se laisser approcher de trop près par une inconnue avant que celle-ci... tombe en arrière comme un hibou perdant l'équilibre. S'il avait des sourcils, il en aurait haussé un. Ce qu'il remarqua avant tout, c'est la main droite de la jeune femme qui se glissa lentement, presque imperceptiblement vers son arme, la dague à sa ceinture. Il avait assez l'habitude pour comprendre qu'il devait rester attentif quand elle avait cet objet en main, souvent il devait attaquer derrière.
Mais là, elle n'en fit rien car l'autre s'était relevée et semblait contente alors qu'elle avait gueulé juste avant. Ces bipèdes étaient tous plus étranges les uns que les autres...

Erika laissa donc sa dague là où elle était et fixa Jona sans comprendre ce qui se passait. C'en était trop...
Sa main droite se saisit soudainement de la mâchoire de la faery.

- TU VAS ARRETER DE TE FOUTRE DE MA GUEULE? TU PENSES QUE J'VAIS TE LAISSER INSULTER MA MERE SANS RIEN DIRE? TU T'PRENDS POUR QUI? C'PAS AVEC UN COMPLIMENT QUE TU VAS EFFACER TA CONNERIE!

Sur ces mots, elle la lâcha et commença à prendre ses affaires. Hors de question qu'elle reste en fait. Elle lui laissait son café si ça lui chantait mais non, elle ne passerait pas la nuit ici!
Même si la nuit était tombée, ça ne l'effrayait pas le moins du monde. Elle n'aurait qu'à prendre une des branches du feu et aller jusqu'à là où elle pourrait. Ensuite il suffirait de trouver un arbre auquel elle pourrait grimper, et elle pourrait passer une nuit tranquille sans subir les lubies de l'autre folle ou ses insultes.

On ne parlait pas de sa famille, jamais. Qu'importe le contexte, il n'y avait jamais quelque chose de positif qui en sortait. Cependant... elle hésita un instant en pensant au pauvre marchand inconscient. Son regard s'attarda rapidement sur lui mais qu'est-ce qu'elle pouvait faire? Ce n'est pas comme si elle pouvait le traîner sur son dos et garantir sa sécurité.
Son sowige repartit dans les hauteurs de l'arbre le plus près et attendit la suite des événements.
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Les adoratrices du café (6)

[En Cours] Les adoratrices du café - ft. Erika 6a2a8044dca046a78a5e50da4b2be4f2[En Cours] Les adoratrices du café - ft. Erika 80e9d4146ee94845b5addce781bcc1e0
Jóna Hulda Ft. Erika



Tu pensais vraiment que cette expression allait te sauver de tout ce que tu avais dit ou fait juste avant ? Non, tu n'y pensais même pas. Où avais-je la tête… Tu la regardes, brandissant fièrement ton doigt le plus épais, elle te paraissait un peu petite, mais encore, ce n'était pas tant problématique que ça ; tu ne pense qu'à toi, et tu ne penses pas au mal que tu fais aux autres. Normal, tu ne sais même pas que tu fais du mal aux autres. Penses-tu un seul instant à l'état dans lequel tu aurais pu la mettre en parlant ainsi ? Non. Car tu l'as oublié. Ce que tu as dit ? Tu n'es même pas sûre d'avoir ouvert ta bouche juste avant de lui avoir confirmé que tu avais la capacité désormais de faire cette délicieuse boisson légèrement amère. Non, tu n'es pas sûr d'avoir dit quoique ce soit. Après tout, qu'est-ce-que tu aurais bien pu dire, c'est vrai ? Tu n'es pas assez folle pour sortir des phrases d'une manière plus qu'aléatoire, et totalement imbue de ta volonté… J'y crois pas.

Tu ne le remarques pas, car tu es trop concentré à te forcer d'être bien, et à prendre une pose géniale. Néanmoins, tu sais que quelque chose cloche. Elle aurait répondu quelque chose si elle n'était pas d'accord. Peut-être désespérait-elle de t'entendre parler, penses-tu ? Non, tu ne sais pas à quoi t'attendre et ça te fait légèrement peur. Tu ne cherches de plus pas à montrer que tu ne lui veut aucun mal. L'arbalète est au sol et il te suffirait de juste te pencher pour la menacer et lui dire de reculer. Remarque, à courte distance, elle pourrait sortir un couteau, ou même prendre un bâton, voir une dague si elle était armé, donc finalement, mieux que pour le moment elle reste loin. Pourquoi penses-tu à survivre, soudainement ? Tu as l'impression que tu vas devoir te battre. Tu n'aimes pas ça. Je n'aime pas ça. Tu avais l'air de bien t'entendre pourtant, avec elle. Qu'est-ce-qui a pu dégénérer à ce point ? Pourquoi faut-il que tu ne saches pas ce que tu fais, et pourquoi cherches-tu simplement à te montrer supérieure d'un point de vue humain ? Enfin, humain. Dirons-nous avant tout faëry, tu n'es pas d'accord ? Non, tu cherches et continues à te montrer comme celle qui peut dominer la conversation, voir la situation, et tu espères, que dis-je, tu pries pour que cela ne se retourne pas contre toi avant la réponse d'Alyanna… Moi aussi d'ailleurs. Même si je sais qu'au fond, c'est peine perdu, et si tu ne te rends pas compte que tu vas prendre cher verbalement, moi je l'anticipe déjà.

Ton action l'avait certes déstabilisée, le fait de t'approcher autant d'elle l'avait déboussolé, mais ça encore, tu ne te souvenais même pas l'avoir effectué. Par contre, là tout de suite, tu vois sa main. Elle a l'air de vouloir prendre quelque chose, mais se résigne finalement. Tu comprends vite que ce n'est pas un objet contondant. Zut, ton arbalète est au sol et tu ne peux rien faire. Non, mais tu te démerderas bien. En cas, tu pourras toujours te servir de ta poitrine pour l'étouffer ou la rendre inconsciente. Ça marche bien avec les hommes, pourquoi pas avec les femmes, dans ce cas-là ? Tu restes méfiante, et fait un léger pas en arrière, mais malgré sa taille inférieure à la tienne, elle te saisit d'un coup la mâchoire. N'eut-elle le temps de t'attraper que déjà tes mains se posent sur son bras, sans rien faire. Tu essayes de la retirer un peu, mais tu comprends la nature de ses maux, mettant ton orgueil en défaut.Tu essayes en vain d'ouvrir ta bouche ne serait-ce que pour la mordre afin qu'elle te lâche, en vain. La voici qu'elle commence à s'écrire son ressentiment envers toi, et il est loin d'être, pour le coup, extrêmement délicat, voir positif :

« - TU VAS ARRETER DE TE FOUTRE DE MA GUEULE? TU PENSES QUE J'VAIS TE LAISSER INSULTER MA MERE SANS RIEN DIRE? TU T'PRENDS POUR QUI? C'PAS AVEC UN COMPLIMENT QUE TU VAS EFFACER TA CONNERIE! »

… Alors, si toi tu ne te rends pas réellement compte de ce qu'elle raconte, je pourrais t'éclairer. Mais de toute façon, tu ne m'écouterais pas, donc à quoi bon te l'expliquer. Tu regardes à quelle distance est ton arbalète, mais à peine eut-elle le temps de finir ton discours, qu'elle te lâcha d'entrée. Te voici au sol, non pas inconsciente, mais sonnée. Tu regardes autour de toi. L'environnement est flou, tes yeux s'exposent à une visibilité plus que moyenne et tu n'es pas sûre de ce que tu vois, mais la dame sors quelque chose de son sac. Ou le range. À défaut, tu cherches à reprendre pied, te frottant les yeux. Arf, en tombant, voici que ton sein gauche saigne un peu. Probablement un caillou pointu qui traînait par-là. Ton sang noir se repend un peu sur le sol, et tu laisses la dame le temps de te tourner le dos, en s'en allant finalement. Oh ça non, vous n'allez pas en rester là, jamais de la vie. Tu prends donc Mirabel, sans réfléchir, tu te relèves, toujours un peu sonné. Tu attends un peu histoire d'évaluer correctement les distances. Ça va chier, putain. En temps normal, j'aurais eut tendance à te supplier d'arrêter, mais je commence enfin à comprendre que t'as arrêté de m'écouter, alors autant me ranger de ton côté, ma chère Jóna.

Elle est devant toi, au loin, un peu rongé, et tu remarques qu'une bestiole l'accompagne. Bof. Ce n'est pas bien grave. Si tu dois l’assommer, tant mieux. Tu n'as jamais su si ton pouvoir de banshee se reportait aux animaux. À voir. Tu charges tranquillement ton carreau d'arbalète et tu vas bien prendre ton temps pour viser. Avec le vent qu'il y à et à cette distance, tu n'es pas sûr de ne pas toucher un point vital, en cherchant à simplement la paralyser. Bon. Tant pis, après tout, si tu la tues, tu finiras peut-être juste dénuée de douleur, aveugle, ou j'en passe. Tu prends ton temps pour viser, tu estimes sa distance à une bonne cinquantaine de mètre. Elle prend un simple sentier tout tracé, tu ne devrais pas avoir trop de mal à la toucher. Tu inspires un grand coup, tu ouvres tes deux yeux et en un instant. Le coup est parti. Tu ne vois à peine le carreau, mais tu sais que tu l'as touché dans les pieds. Précisément ? Tu ne saurais pas dire. Le mollet droit, peut-être, à moins que ça ne soit le talon ? Mais c'est du côté droit c'est sûr. Le temps de la rejoindre, tu te mets à trottiner, laissant tes affaires sur place, chargeant une nouvelle fois ta machine, la rangeant provisoirement, et attrapant un énorme morceau de bois épais qui tu as trouvé au sol. Tu cours à toute vitesse, cherchant à la rattraper sans trop de soucis, et tu prends appuis à la premier souche d'arbre pour lui sauter dessus, dans le but de l’assommer ! Avec tout ton élan, tu lui sautes dessus, et tu cherches à la frapper en pleine poire :

« - MON VELO EN JAMBONNEAU BRIIIIIIIIILLE DE MILLE FEUX !! »
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« Cadeau de départ »


Décidément, on tombait vraiment sur tout et n'importe quoi, le problème de dormir à la belle étoile. Dans les tavernes c'était pas mieux remarquez mais on avait son lit et sa chambre. La gardienne se promit alors de ne plus faire nuit commune avec des inconnus, oh ça non. Au pire, elle parviendrait toujours à grimper sur un arbre pour éviter quelqu'un. C'est quand même le comble d'être dans une forêt recouvrant la moitié du continent et ne pas pouvoir passer une nuit tranquille...

Bien déterminée à se rendre le plus loin possible le plus vite possible, Erika était partie à grandes enjambées et pensait avoir la paix. Sa torche improvisée éclairait assez le chemin pour qu'elle ne s'éloigne pas du sentier et son familier volait tranquillement autour d'elle. Cette rencontre avec cette faery était déjà de l'histoire ancienne et dès l'aube, elle reprendrait la direction d'Eel.
Du moins ça c'était le plan.
Alors qu'elle pensait être hors de portée de toute atteinte physique ou verbale, la jeune femme sentit quelque chose lui faucher la jambe qui s'effondra sous elle.

- AAAAH!

Son hurlement de douleur sembla résonner dans la forêt plongée dans l'obscurité. Son sowige avait atterri juste à côté d'elle et observer sa maîtresse pliée en deux.
Sa jambe droite, son mollet irradiait d'une douleur intense. C'était insupportable! Qu'est ce qui était arrivé? Tandis qu'elle se redressait, son regard remarqua le carreau qui la transpercait et son cerveau fit le lien. Cette p**** d'arbalète! Bordel elle lui avait vraiment tiré dessus!
Son coeur battait à tout rompre, elle avait les larmes aux yeux et sa tête n'arrivait pas à penser à autre chose qu'à la douleur.

- Putain... lâcha t-elle d'une voix plaintive.

Elle vit au loin la faery qui s'approchait en trottinant. A terre ainsi, elle était une cible idéale, en position de faiblesse et sa jambe lui enlevait toute option de fuite. La seule option qui s'offrait alors était de combattre, chose qu'elle détestait mais on ne lui laissait pas vraiment le choix là.
Sa main se saisit de sa dague au moment où l'autre folle la chargeait en hurlant quelque chose d'incompréhensible.

Erika eut tout juste le temps de rouler pour esquiver et se redresser comme elle pouvait sur sa jambe valide. Elle tenta d'abord de renverser la faery pour la ruer de coups et avec de la chance, l'assommer. Son poing tenant le manche de sa dague la frappa à plusieurs reprises mais cette bête avait la tête plus dure qu'elle croyait.
Ne semblant pas sentir les coups, son adversaire parvint à la dégager de sur elle et chercha à inverser les rôles. Un nouveau cri de douleur s'échappa de ses lèvres alors que le carreau remuait dans la plaie, peut-être même s'était-il brisé, et lui embrumait l'esprit, la rendant incapable de se concentrer sur le combat.

La gardienne n'avait pas le temps de prendre le temps d'analyser la situation, tout allait très vite, trop vite, et était à peine éclairé par sa torche qui était tombée non loin. Elle comprit qu'on voulait la frapper ou même qu'on la frappait. Seulement elle aussi rendait les coups et elle ne savait plus à qui appartenait le sang sur son poing. Le sien, à cause des coups qu'elle infligeait et qui blessait ses jointures ou celui de l'autre? Le fait est que dans le chaos, elle parvint à entailler la poitrine de la faery assez gravement pour recevoir des éclaboussures de sang sur elle.
Profitant de cette ouverture, sa jambe valide projeta son ennemie en arrière pour lui laisser le temps de se relever et tenter de se dissimuler dans l'obscurité totale qu'offrait la forêt.

Cela aurait été un super plan si l'autre ne l'avait pas attrapée et tirée violemment en arrière. Erika lâcha sa dague dans sa chute et elle n'eut pas le temps de la chercher, car à peine à terre qu'une masse noire vint la frapper en pleine tête, lui faisant perdre connaissance.

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Les adoratrices du café (7)

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Jóna Hulda Ft. Erika



Après avoir beuglé comme une dingue cette suite de mots aussi bien incohérente que totalement incompréhensible, te voilà que tu te mis à frapper dans tous les sens. C'est bon, tu es lancée. Tu as arrêté de réfléchir, et tu te mets à bourriner sans te poser de questions. Si certains grands combattants n'ont pas réussis à t'arrêter, c'est bien pour cela. Non pas parce que tu es très doué en combat, ça, certainement pas, non, en revanche, c'est surtout car tu es imprévisible. Tes coups vont tellement n'importe où que l'on ne peut définir de réel schéma, on ne peut réellement savoir où est-ce-que tu vas frapper. On ne sait pas non plus quel est ton but à chaque coup Faire mal ? Assommer ? Amocher ? Ta technique d'approche et bien trop compliquée pour la plupart d'entre eux. Néanmoins, tu tentes toujours de te protéger, même si tu sais ignorer les coups. Tu es une banshee et ton sang laisse dubitatif la plupart des gens. Est-ce réellement du sang ? Est-ce-que tu te rends compte que tu souffres ? Qu'on te blesse physiquement ? Remarque, tu  es tellement habitué à vivre dans la souffrance que les douleurs physiques ne doivent presque même plus se faire sentir. Ou alors te ne t'en rends compte que trop tard ? Va savoir.

Ta nouvelle adversaire au sol, désemparée, ne sait trop quoi faire et tente en vain de se défendre. Sortant sa dague, elle le pointe en ta direction, agitant son bras en espérant faire quelque chose, te toucher, te repousser, bref. Elle souhaite perdre autre chose que la faculté de marcher. Certes, le fait de rouler au début de cette lutte que tu engages lui a permis de mieux se concentrer, mais tu vas tellement vite et tu fais tellement n'importe quoi, qu'il est incompréhensible de te suivre. La voilà qu'elle reprend le dessus, tiens. Elle te file plusieurs coups et tu encaisses. Tu n'as pas l'air de comprendre ce qu'est la douleur, tu n'es même pas sûr de sentir autre chose que les coups qu'elle te file. Elle a l'air de frapper à l'aveugle, et toi tu as l'air de maîtriser de plus en plus ce que tu fais. Tu sens quelques os craquer, les tiens où les siens ? Pas le temps d'y penser. Tu commences à vouloir donner un coup de tête quand en même temps, le poing de la dame en face t'explose le nez, quasiment, et là tu réagis quand tu sens cette chose froide pénétrer ton sein gauche. Ce n'était pas une petite éraflure, loin de là. Tu sentais la lame te transpercer, et ça t'a fait mal.

Avec ces ténèbres qui rôdaient autour de vous deux, je te laisse bien deviner qu'elle eut finit par reprendre très rapidement le contrôle et te dégagea à grand coups de pied. Mais tu n'es pas bête, la voilà qu'à l'instant tu l'emmènes avec toi, et ta blessure amplifiant ta colère, tu la pris par le col. Elle a les yeux clos, et sans réfléchir, tu lui fous un énorme coup de tête en pleine poire. Si là elle n'était pas inconsciente. Tu cherches dans ses affaires si tu ne peux pas trouver quelque chose qui pourrait stopper ton hémorragie. Enfin, tu es presque sûr que ça ne t'affectera pas plus que ça, mais tu es consciente que ce n'est pas comme ça que tu t'en sortiras. Tu prends un peu de bandages ainsi qu'une bouteille qui contient tu ne sais trop quoi, tu t'arroses ta plaie avec. Tu as déjà vu plusieurs personnes crier mais s'en mettre quand même sur une blessure, alors tu ne vas pas te gêner. Après en avoir foutu autant par terre que sur ta plaie, tu remarques que ça ne fait pas si mal que ça, et en regardant de plus près, tu remarques qu'il ne s'agissait là que d'eau. Te disant que ça devrait faire l'affaire, tu balances la petite bouteille un peu plus loin, et tu emmènes Alyanna là où vous étiez un peu plus tôt. Disons que tu as quelques idées en tête sur son compte ? Tu comptes la torturer ou quoi ?

Une fois que cela est fait, et que tu te sens mieux, tu cherches dans les affaires du marchant prenant une autre corde que tu vois, et tu commences à accroches ton ex-compagnonne à l'arbre en question. Aussi mastoc soit-il et le nœud aussi serré puisse t-il l'être, la voici prisonnière des liens que tu fis à ses poignets. Tu t'empresses de faire en sorte de soigner ses blessures, et tu continues à bander tes blessures également. Là voilà attachée, dans l'incapacité de se mouvoir, néanmoins, il se pourrait qu'elle se réveille et le prenne mal ? Non, toi tu as une autre idée en tête. Tu ne veux pas lui faire de mal, non. Tu prends quelques grains de café qui restait et tu commences à le moudre, comme elle t'avait montré. Tu ne peux t'empêcher de te dire que ce que tu as fait est mal. Tu viens d’assommer une personne qui t'avais aidé à faire quelque chose que tu appréciais. Tu voulais peut-être te rattraper ? Tu la regardes quelques secondes, elle, assommée… Une si belle dame. Tu ne peux réellement approuver ce que tu as fait, et au fond de toi, tu t'en veux. Ne me demande pas si je t'en veux, parce que tu sais très bien que c'est le cas. Tu la prend dans tes bras alors qu'elle est encore inconsciente et attachée… Tu en profites pour déposer un bisous sur sa joue, avant de te remettre à la tâche.

Alors, que vas-tu faire. Du café, si j'ai bien compris ? Tu essayes de te réapprovisionner en eau, que tu fais chauffer juste après. La torche de tout à l'heure présente encore quelques braises. Tu t'en veux la chercher, et tu t'en sers pour faire un nouveau semblant de feu. L'eau bouille un peu, et tu mous le café comme elle avait fait, et tu suis les étapes, une à une pour en refaire comme elle te l'avait montré, avec le tissu ou la feuille, tu ne sais plus. Tu continues ainsi à suivre la procédure tel qu'elle t'avait montré ; tu ne galères pas trop, hormis à certains moments où tu hésites. Tu prends quelques secondes et tu finis par tout mettre dans le même contenant. Tu remarques que ton café est bien mieux et bien plus beau que celui que tu avais fait juste avant. Tu es face à une boisson chaude de meilleure qualité que la pisse que tu avais produit juste avant. Ca vaut à peu près ce que la belle dame t'avait fait. Ainsi, tu commences à ressortir les deux bols de tout à l'heure. Tu verses du café dans chacun d'entre eux, et tu passes un des deux bols sous les narines de la dame afin qu'elle se réveille. Tu vois qu'elle ouvre potentiellement un œil. Tu commences ainsi à parler.

« - Bonjour toi ! Tu as bien dormi ? Je suis désolé de t'avoir blessé. Pardon, sincèrement, des fois je me contrôle pas et je PÈTE UN PLOMB… Mais là ça va. Tiens goûte. S'il te plaît, je l''ai fait pour toi, tu peux me dire si ce café est bon ? »

Tu remarques qu'elle ne peut bouger au vu de la manière avec laquelle tu l'as attaché. Ainsi, tu portes le bol à ses lèvres en disant avec un sourire un peu innocent et désolé à la fois :

« - Ah ça… Oui, désolé, c'est juste pour éviter que tu me tues. Rien de plus… J'espère que tu apprécieras quand même. »
Erika
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Erika
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L'enfer a une allée pavée uniquement de mes bonnes intentions
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Il y a des journées avec, et des journées sans, et ce jour-là était définitivement une journée sans... Sans quoi? Sans chance, sans tranquillité, sans... normalité. Si tant est que ça existait ici. Erika aurait mieux fait de retourner à Eel comme c'était prévu, plutôt que tout confier aux deux recrues et traîner dans la forêt. Elle avait l'habitude pourtant de traîner ici mais ce jour-là battait tout les records d'improbabilité.
Tenter de raisonner une faery folle était le premier événement improbable. Enfin... ça n'était pas vraiment "raisonner" mais faire ami-ami déjà, plus d'un lui aurait dit que c'était une mauvaise idée. Ensuite il y avait eu le café... Se faire du café comme ça, au milieu de la forêt alors que même à Eel c'était pas gagné pour en avoir... Et surtout...Pourquoi avait-elle totalement ignoré le marchand juste à côté? Ca aurait dû être un avertissement mais non, Madame s'était laissée emporter par l'appel du café... D'habitude ce sont les drogues qui font faire des choses insensées, pas le café. Même si à un certain point... l'addiction pouvait être comparée à celle d'une drogue.

Tout ça pour en arriver là. Où? Et bien là, en pleine nuit noire, à terre, l'arcade sourcilière explosée, inconsciente, un carreau dans le mollet. Et ça prétendait avoir 9 ans d'expérience... et bien... ouai, certains étaient plus doués que d'autres, de toute évidence.

C'est la douleur qui ramena Erika peu à peu sur terre. Une douleur lancinante dans la jambe et un mal de tête qui la lançait sans répit. Elle essaya de bouger mais elle en était incapable, quelque chose lui serrait les poignets et la brûlait. Tout le reste de son corps était entravé et elle se sentait trop faible, trop engourdie pour bouger d'un cil.
Une odeur familière se mit à embaumer l'air. Du café? C'était une mauvaise blague? Elle tenta d'ouvrir les yeux mais eu du mal à distinguer quoique ce soit car il faisait encore trop sombre.
La voix de la faery vint lui vriller les oreilles. Pas qu'elle parlait fort mais c'est comme après une gueule de bois, chaque son est amplifié... trop amplifié.
Elle n'eut pas le temps de vouloir expliquer quoique ce soit car elle lui plaqua le bol contre les lèvres pour la faire boire. Erika se brûla la langue mais le breuvage était quand même buvable.

- Te tuer? Tu m'as tirée dessus! J'voulais juste partir et après tu m'as attaquée, j'me suis défendue.

La gardienne essaya de bouger pour se mettre dans une position un peu plus confortable, si c'était possible, mais lâcha un gémissement de douleur. Elle parvenait à distinguer sa jambe blessée, bandée, mais toujours avec le carreau fiché dans la chair.

- Retire moi ça... maintenant!

Elle n'était pas du tout en état de négocier, pas du tout mais ça lui faisait trop mal. L'enlever serait certainement encore plus douloureux mais ça diminuerait au moins le risque d'infection. Et puis, même pour marcher, ça serait moins gênant. Enfin... si cette faery comptait la libérer.

Bon, la confiance c'était fini. Pas comme si elle lui avait vraiment fait confiance jusque là mais un peu plus que maintenant... Où était Elyos? Où était son Sowige? Il était dressé pour revenir à Eel en cas de problème, peut-être qu'il était déjà parti... Il valait mieux l'espérer car attachée ainsi, Erika était à la merci de tout et n'importe quoi.

Ce n'est qu'à ce moment là que la jeune femme remarqua les "vêtements" de la faery. Ca n'était pas des vêtements mais juste des bandages. Elle se souvint alors des coups donnés avec sa dague. C'est vrai qu'elle l'avait blessée au niveau de sa poitrine. Ca devait être très douloureux aussi, pourtant elle agissait comme si elle n'avait rien. Arf, elle n'espérait plus surpasser un jour un faery, qu'importe le domaine.

- Tu comptes me détacher un jour?

Elle avait oublié toute diplomatie à cause de la douleur. Elle se maudissait intérieurement de ne pas être partie plus tôt... Plus jamais les nuits à la belle étoile avec quelqu'un d'autre, plus jamais.
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Les adoratrices du café (8)

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Jóna Hulda Ft. Erika



Honnêtement, je doute encore de la pertinence de ta remarque précédente. En effet, entre les deux, ce n'est clairement pas elle qui irait de pas à la tuer, étant donné que c'est toi qui avait clairement lancé les hostilités, et ce, quand bien même c'est elle qui se soit énervée en premier. Enfin… Au vue de ta réaction et de tes dires, on peut encore se poser la légitimité de la question ''qui a vraiment entamé l'origine de la bagarre'' non parce que honnêtement… On pourrait clairement penser que tu as tout fait pour provoquer ce qui actuellement, est en train de se passer. Le fait que tu lui prépares d'ailleurs actuellement le café et que tu le lui fasses boire d'une manière un peu forcée rend le tout légèrement plus malsain, comme si tu voulais gaver une oie, en fait. Donc en somme, disons que tout cela n'est pas réellement légitime de ta part et que ta manière de te racheter est loin d'être… viable. Concrètement. En passant, elle n'hésite pas un seul instant à te faire la remarque.

« - Te tuer? Tu m'as tirée dessus! J'voulais juste partir et après tu m'as attaquée, j'me suis défendue. »

Par contre, outre cela, elle n'a pas l'air non plus d'apprécier que tu ne l'ais pas soigné à temps. Oui, c'est problématique, car en la regardant, tu remarques que, en effet, sa jambe… gauche ou droite ? Je confond toujours… Bref, une de ses deux jambes, donc. Ben… continue de pisser le sang. C'est pas des flots monumentales non plus, mais tu te rends bien vite compte que l’hémorragie reste quand même préoccupante. Pas grave, mais préoccupante. Ainsi donc, tu en profites pour chercher autour de toi, tout en prenant soin de déposer ton café au sol. Tu cherches de quoi lui retirer ce qu'elle a un peu enfoncé dans la jambe. Tu finis par sortir une sorte de torchon un peu dégueulasse et tu t'approches d'Erika. Torchon à la main, tu l'approches de la blessure de la demoiselle, avant d'entendre qu'elle se plaint une fois encore de la fléchette qu'elle se traîne dans la jambe, ce à quoi tu lui réponds simplement :

« - Ferme la un peu. »

Tu ne prétends vraiment pas attention à ce qu'elle dit. Tu ne cherches qu'à examiner où se trouve sa blessure. Tu trouves vite fait l'endroit où la blessure commence, et tu vois que la carreau est déjà bien enfoncé au sein de la chair Tu la regardes en souriant, et elle te regarde d'un air qui est loin d'être aussi touchant et attendri que le tien. Quand bien même le tien était déjà touchant ou attendri. Son regard noir te traverse à tel point qu'il arrive à moi-même me faire sentir mal. Même si la position dans laquelle elle est est passablement délicate, tu te rends bien compte qu'elle n'est pas du genre à faire sa soumise à la noix. Ce n'est typiquement pas elle qui développera un syndrome de Stockholm. Loin de là. T'apprécier pour le coup, c'est vraiment mal barré. Elle finit par exprimer une dernière de ses pensées par une simple phrase froide et plate, méchante mais claire :

« - Tu comptes me détacher un jour? »

Tu ne dis rien et sans crier garde, tu enfonces tes doigts dans sa chair, laissant le torchon s'enfoncer entre tes doigts cherchant en vain le carreau. Si ces cris devaient atteindre tes tympans, ça fait longtemps que la concentration t'a tant adonné à ta tâche, à tel point que tu retenais sa jambe avec une force suffisamment impressionnante pour la maintenir, malgré la douleur qu'elle devait ressentir. Puis quelque part, avoue que ça te faisait un peu mouiller, dans le fond. Ça se voit dans ton sourire, et sur ton visage. Tu ne cesses d'enfoncer tes doigts profondément en elle… Dans sa jambe, hein, on est d'accord… Avant de sentir un morceau de bois, probablement brisé. Certes, tu lui retires le bout de pin qui t'a permit de faire des carreaux. Néanmoins, tu sais qu'il est trop court pour qu'il soit complet. Tu soupires légèrement, avant de faire en sorte de lui retourner légèrement (un peu trop) la jambe, où tu ré-enfonces le carreau d'arbalète brisé de l'autre côté de la jambe. Tu soupires et tu lui refais un grand sourire.

« - C'est qu'un mauvais moment à passer. »

Tu plantes ce qui porte le bout de tes phalanges de nouveau dans la chair de la demoiselle et tu retires sec d'un coup ce qui s'y est incrusté. Le second morceau est tout de suite moins chiant à attraper et en quelques secondes, tu retires d'un coup sec la petit morceau qui restait, de nouveau. Tu souris, ne te souciant pas de son état actuelle, qui doit être proche de ''dans les pommes'' ou quelque chose comme ça. Tu lui refais un grand sourire et tu en profites pour lui mouiller sa blessure, avant de retirer un de tes bandages, pas trop usagé de préférence, et tu le passes autour se jambe. Tu t'essuies le front, l'air de dire que c'était une dure épreuve alors qu'elle en a sans doute plus baver que toi pour le coup, puis tu ne cesses de garder ton sourire, disant avec une gueule de dégénérée :

« - Tu vois, c'était pas si dur. »

Suite à cela, tu ne lui laisses pas le temps de reprendre son souffle que tu t'en vas déposer tes lèvres sur les siennes, d'une frénésie sans nom, puis tu décides de te blottir contre elle pour… Une raison qui m'échappe encore. De toute façon, si je devais comptabiliser le nombre de fois où tu fais des choses qui n'ont pas de sens… Le ''baiser'' indésirable dure bien quelque instants, avant que tu ne frottes ta joue contre la sienne et que tu t'allonges sur son ventre. Tu regardes le ciel, il est beau n'est-ce-pas ? Tu te sers d'elle comme coussin, ou du moins de son abdomen, passant tes doigts sur les bandages de sa blessure, fermant lentement les yeux, les jambes croisées. Tu murmures un petit air de chanson douce, avant que tu ne t'endormes toi-même… Enfin un peu de calme…
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