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 [En cours] Mon banjo n'est qu'un cercueil pour chansons. - ft. Sakura



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Mon banjo n'est qu'un cercueil pour chansons.

[En cours] Mon banjo n'est qu'un cercueil pour chansons. - ft. Sakura 583b5bb6d91b4ad2ac6612c9722903d2[En cours] Mon banjo n'est qu'un cercueil pour chansons. - ft. Sakura 0eed0bf962e3404a9bc4b35a23b598d2
Jóna Hulda Ft. Sakura



Tu te rends compte qu'aujourd'hui, on a tué quelqu'un, ma vieille ? Tu sais que tu ne peux sous peine de la perte d'un de mes neufs sens, ou plutôt d'un des tiens – pour ce que ça change, de toute façon. mais le fait d'être une banshee provoque des tensions, forcément. J'ai trouvé un habile stratagème, afin de te cacher du monde. Et tu m'as écouté, et ça, c'est une bonne chose. Un tissu suffisamment fin pour que tu puisses voir au travers, et assez proche de tes yeux pour que les gens n'en remarquent pas la couleur. C'est de par cela que les gens te reconnaissent. Tes yeux rouges sang, qui prédisent la mort, et qui n'apportent que le désespoir autour de toi. Tu te sens mal ? Triste ? C'est normal. Je viens de te faire réaliser que cette famille, tout a l'heure, a perdu la vie par ta faute.

Ils ne faisaient rien de bien méchant. Ils mangeaient, pique-niquaient, certains buvaient, mais dans tous les cas, ils n'allaient pas s'attendre à ce que tout soit chamboulés en un instant. Ils t'ont vus, t'ont regardés dans les yeux, baissés la tête et  n'ont pu appréhender ce sourire que tu portais sur ton visage. Non, une personne comme toi ne peut être joyeuse, et ne peut sautiller dans tous les sens, telle une gamine qui apprend à peine la vie. Tu connais la mort avant de savoir comment vivre. Regarde ton mode de vie rudimentaire, s'il y en a bien un ou une qui devrait mourir, actuellement, dans ce grands espace vert, c'est bien toi. Tu as appris à jouir de la vie tu dis ? Tu parles. Tu n'es qu'une idiote qui n'y comprend rien, et qui ne fait que prédire la mort. Et qui la prédit merveilleusement bien. Comme tout à l'heure. Dans ce parc, cette famille, qui jouissaient eux aussi de la vie. Et qui ne s'attendaient pas à ce que soudainement, tu les regardes, apeurés. Ton regard d'enfant. De vieille peau. Tu tombes, sans pouvoir te relever et tu hurles. Tu en détruis tes poumons, et cela t'est venu d'un coup. Avaient-ils besoin de ça ? Ce cri qui effraye les gosses, et qui tue, une dame par inadvertance, en rend fou un autre, et ainsi de suite…

Tu n'as pas vu le massacre, tu es parti en vitesse. Mais plus loin, tu n'as fait que trouver un cadavre. Tu as pris le temps de l'examiner, mais tu n'en as rien retiré, hormis un morceau de tissu que j'ai insisté pour que tu prennes (ce qui , de l'extérieur, aurait pu être signe d'une espèce de crise de panique, ma foi fort dérangeante, si quelqu'un t'avait remarqué), tu  es parti, laissant la charogne derrière toi. Ces gardes ne valent pas plus que des animaux à tes yeux. À nos yeux. Alors que comptes-tu faire ? Rester comme ça pendant des heures, dans la rue, à mendier, te faisant passer pour une aveugle ? Joue donc un morceaux, et planque mieux ton arbalète. Cette dernière ne te réussit pas, pour te faire des connaissances, publiquement. Ainsi, tu la caches sous une veste que tu as trouvé dans la rue, mais que pour rien un monde tu ne porterait. Le cuir et toi, c'est pas excessivement compatible, par cette chaleur. Elle te servira à poser ton cul sans que les fourmis t'agressent ou que tu sois emmerdées par une quelconque poussières tâche, et autres déjection de chien. Puis elle planquera ton arme, qui ne sert qu'à intimider, finalement.

Et maintenant, que fais-tu ? Tu sors ton banjo, et ton petit carnet de notes avec les chants que les gens t'apprennent, te disent de faire, avec les morceaux que tu composes… Si tu n'étais pas folle à lier, tu pourrais finir barde dans certains pubs, auberges autres tavernes qui te recruteraient sans soucis, te payant une misère, mais tu vivrais de pourboire, très probablement. Te voici ainsi à prendre un air grave avec néanmoins un grand sourire. Tu vois ce qui t'entoure, mais tu sais très bien que tu devras jouer le jeu. Feindre un handicap n'est pas si évident et une gaffe est si vite arrivée… Surtout toi, je me doute bien que tu vas avoir du mal si tu lances une conversation de plus quinze mots. Mais tu es là, probablement pour… Passer le temps ? Tu repartiras dehors sans doute demain, à défaut de draguer divers garçons pour qu'on te paye du saucisson et des coups à boire. Jouant quelques arpèges, tu ne peux t'empêcher de dire d'une voix un peu forte afin de te faire remarquer :

« - Ayant perdu la vue au cours d'une bataille contre des bandits, j'ai décidé de retranscrire mes émotions dans la musique. J'espère que vous apprécierez ces dernières. »

Quelques gardes ont l'air de te regarder bizarre, mais tu n'y portes pas attention. Tu commences ainsi à jouer quelques arpèges, et à chanter dans une langue que tu ne comprends pas. Cette douce mélodie que tu entames provient de Terre, si tu ne le savais pas. C'était une terrienne, prétendument de l'Europe du nord qui te l'avait enseigné. Tu ne te souviens pas du nom du groupe, ni de la musique, et tu ne sais même pas ce que tu chantes, en vérité. Mais t'entendre chanter est pourtant étrangement apaisant. Certaines personne s'arrêtent, t'écoutent, sourient, repartent, d'autres restent. Voici ce que tu deviens le temps de plusieurs : une bête de foire que les gens admirent. Profite de ce moment, ce n'est pas tous les jours que ça t'arrivera, ma belle.

« - ♪ - Å Silibrand körde uppå höga loftessvala
Allt under den linden så gröna
Där fick han se sin dotter i lunden fara
I riden så varliga genom lunden med henne

Å välest mig välest mig vad jag nu ser
Allt under den linden så gröna
Jag ser min dotter hon kommer till mig
I riden så varliga genom lunden med henne - ♪
»
Sakura Yuuki
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Sakura Yuuki
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Le courage est la magie qui transforment les rêves en réalité

Sakura avait fini par poser deux jours de repos. Ces derniers jours avaient été éprouvant pour elle. Trop de missions tuent les missions. Et puis son corps en avait déjà fait les frais, son évanouissement de l'autre jour en était la preuve. La jeune femme pris alors la décision de s'éloigner de tout, du Quartier Général et de toutes ces problèmes.

Elle avait alors pris la route vers un petit village non loin d'Eel, se trouvant dans la forêt Célimor. Un petit village appelé Micellis. Ce matin là, un monde fou bondait l'allée centrale. La rouquine ne se retrouvait même plus et son sens de l'orientation n'étant pas très au point. Donc se perdre était partie facile avec elle.

Au bout d'un certain moment, la rouquine avait réussi à sortir de son calvaire. Calvaire ? Oui, la chaleur n'aidait pas les choses. Elle était seule en milieu inconnu, entourée de plusieurs personnes et la chaleur... que dire sur la chaleur. Il faisait tellement chaud qu'un œuf pourrait cuire sur sa tête ? Oui, tout est dit sur cette foutu chaleur. Aurais-je oublié quelque chose ? Le bruit. A cause du marché d'à côté, tout le monde parlait, hurlait, négociait, chuchotait, elle n'entendait que les autres, et elle n'en pouvait plus. Alors lorsqu'elle fut sortie, elle fut heureuse et soulagée.

C'est alors qu'une douce musique était parvenue à ses oreilles. Sans même prendre le temps de reprendre correctement sous souffle, elle se mit en quête de l'origine de cette chanson. Les paroles lui étaient inconnues, mais elles la guidait.

Ses pas la dirigèrent vers une musicienne qui était au sol, les yeux bandés. Elle était aveugle. Sakura s'arrêta à proximité de la jeune femme et savourait chacune des notes, chacune des paroles de la chanson. Dès qu'elle eut terminé, elle applaudit joyeusement et s'approcha doucement d'elle pour ensuite tendre quelques pièces d'or en direction de la main de la musicienne.

-"Tient, c'était vraiment magnifique. J'ai rarement entendu quelque chose d'aussi beau." Avait-elle déclaré en souriant.
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Mon banjo n'est qu'un cercueil pour chansons. (2)

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Tu regardes soudainement autour de toi, brièvement, et tu observais ces gens qui firent de même pour toi. Pour une fois qu'ils ne te jugent pas… Tu vois que les gens s’agglutinent un peu plus autour de toi. Certains te regardent, d'ailleurs avec méfiance, mais tu n'y prête attention. De toute façon, tu n'as pas trop le temps, rester fixés à te regarder, et à t'écouter jouer ce doux son, tu ne peux t'empêcher de te demander s'ils te jugent ou non, s'ils trouvent ta musique mauvaise, intéressante, joyeuse, triste. Tout un tas de question que tu te poses. Quand tu joues, t'es carrément dans un autre monde. Tant mieux, c'est reposant. Ça fait du bien à voir, on a moins l'impression que tu vas succomber dans la minute qui suit à faire n'importe quoi, à donner des coups de têtes à tout le monde, à tabasser n'importe qui, et j'en passe… Non, tu fais quelque chose de constructive, et tu réchauffes le cœur des gens, et ça ma belle, c'est franchement magnifique. Tu fais enfin quelque chose digne de ce t'aurais pu être si le cristal n'avait pas explosé…

Voilà des gosses qui s'approchent. Ils te sourient et te tire la langue. Tu ne comprends pas, mais comme tu n'es pas censée voir, tu ne réagis pas. Tu n'as donc pas le droit de t'énerver. Tu gardes ce moment calme pour toi, rien que pour toi. Tu ne cherches pas à te prendre la tête pour le moment, et tu enchaînes sur deux ou trois mélodies, toutes aussi calme que la précédente. Des chants originaux, revisités encore et encore, qui pourraient presque données une sensation de renouveau à l'art que tu émanes du son de ton instrument à cordes. Ces sons mélodieux, et agréables qui peuvent encore faire chavirer le cœur des jeunes hommes, et les têtes des villes dames. Oui, tu parais vieille, désormais. Les gens autour de toi pourrait facilement te donner plusieurs siècles. Non pas pour ta peau fripée – elle ne l'est pas, après tout. Mais pour ta manière d'être. Tu fais vielle, âgée, ancienne, bref. Tu ne fais pas l'âge que tu es censé avoir aujourd'hui, tu ne fais pas jeune du tout : bien loin de là. Et pourtant, les vieilles n'ont pas l'air de t'envier. Ma foi… Après tout, tu es avant tout là pour toi.

Tu ne vois aucune pièce pour toi au sol, mais après tout, tu n'es pas là pour ça, tu te fiches éperdument, tout ce dont tu veux, c'est jouer dans un endroit où tu arrives malgré tout à te sentir en sécurité. Et étrangement, tu arrives à te sentir bien entourée de tous ces gens. Viens désormais cette fille. Parce que oui, parler du peuple et du monde en général qui t'observe c'est bien beau, mais tu l'a remarqué depuis un moment, cette fille. Elle a l'air totalement innocente. Tu pourrais abuser de sa confiance, si je lisais dans ta tête. Et je suis persuadé que c'est ce que tu penses, et c'est exactement pour ça que tu ne vas pas le faire, parce que tu sais qu'elle est jeune et innocente, qu'elle a l'air d'être le genre de fille à se soucier du malheurs des autres, donc tu vas tout de suite effacer ce grand sourire sur ton visage quand elle s'approche de toi. Et qu'elle…

« - Tiens, c'était vraiment magnifique. J'ai rarement entendu quelque chose d'aussi beau. »

Un grand sourire s'affiche sur ton putain de visage. T'es désespérante mais bon, c'est compréhensible. Tu fais genre que tu ne la vois pas, alors que tu l'observes de la tête au pied. Tu n'as guère l'intention de t'investir plus que ça dans une conversation, du moins, c'est ce que tu te dis au début, puis, tu te dis qu'une si charmante connaissance ainsi pourrait t'aider à avoir de la nourriture gratuite. De plus, elle n'a pas l'air habillée d'une manière très simple, elle ne fait pas paysanne ou habitante, mais vraiment haut placée, genre noble, ou garde, une connerie comme ça. Tu lui fais un énorme sourire, et jouer l'aveugle te permettra de gagner sa confiance, sans doute ? Sauf si elle te trouve un peu collante, auquel cas, tu t'éloigneras bien gentiment et…

« - HO MERCI !!! Vous êtes fort aimable madame, je vais chanter une chanson pour vous, ET AUSSI POUR VOUS TOUS ! Vous m'avez donné la pêche ! »

Bon, écoute, tu fais ton aimable, je vais pas m'en plaindre pour autant ! C'est tout aussi bien ! Du moins presque. Ainsi donc, tu commences à jouer une musique assez rapide, rien à voir avec tes deux musiques calmes, enchaînant sur des morceaux qui passaient des accords frénétiques, très arabisant, pour le coup, et tu commences encore une fois, à chanter approximativement une langue que tu as entendu, mais dont tu ne comprends rien. Néanmoins, l'air t'es resté en tête, ainsi que les paroles. Ainsi, tu commences à chantonner un air qui fait très… couleur chocolatée. C'est bizarre dit comme ça, mais je pense que tu comprendras ce que je veux dire. On parle de personnes aux normes et valeurs différentes, aux envies différentes, bref. Tu m'as compris. J'espère. Ainsi, avec un certain accent moqueur, tu entames ta mélodie vive, et tes paroles se collent parfaitement par-dessus l'instrumentale que tu joues avec ton banjo. Tu révèles un peu ta folie de par sa musique, tu en es consciente ? Je n'en suis pas si sûre.

« - Dime todo lo que paso
No me di cuenta ni quien me pego
Todo da vueltas como un carrusel
Locura recorre todita mi piel !!

Wake me up before I change again
Remind me the story that I won't get insane
Tell me why it's always the same
Explain me the reason why I'm so much in pain ~ ♪
»
Sakura Yuuki
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Le Courage est la Magie qui transforme les Rêves en Réalité

« - HO MERCI !!! Vous êtes fort aimable madame, je vais chanter une chanson pour vous, ET AUSSI POUR VOUS TOUS ! Vous m'avez donné la pêche ! »

La réponse de la jeune femme l’avait fait sursauter. Sakura eut un petit hoquet de surprise, mais n’en fut pas mécontente, c’était toujours agréable de voir des gens aussi chaleureux. Elle lui refit un sourire et fit un petit pas en arrière afin d’écouter la deuxième chanson de la jeune femme. Le style était différent et le message n’était pas le même. Cependant, étant elle-même musicienne et chanteuse à ses heures perdue elle eut comme une pointe de nostalgie lui traverser le cœur.

La musique avait quelque chose de fou. En soit, c’était un style assez sympathique, mais ce n’était pas la même folie qu’elle avait eu l’habitude d’entendre. Avant, pour elle, la folie en musique c’était le fait d’oser, de tenter de nouvelle chose, d’exprimer son sentiment, son ressenti, son vécu. Mais ici, c’était ça, mais ce n’était pas cela à la fois. La rouquine ne savait pas quoi dire, quoi penser. Mais elle s’amusait. La musique était bonne et l’ambiance était là. Sous le rythme endiabler des paroles, elle bougea comme dans un réflexe son pied quelle tapotait au rythme de la mélodie. Elle ne se sentie également pas bouger la tête de droite à gauche, appréciant de plus en plus les paroles.

Jamais au grand jamais elle n’avait entendue pareilles chansons dans pareilles langues. Cela laissait sous-entendre que la chanteuse avait beaucoup voyagé. Peut-être avait-elle été sur des continents encore inexploré ? Sur des terres inconnues du monde et de ses populations. Qui sait ? C’est sur ses rêveries que Sakura bougeait et appréciait la musique qui, note par note, faisait tomber les défenses de son esprit, de ses pensées.

C’était purement curatif pour elle. C’était grâce à des moments dans la vie, comme cela qu’elle se sentait encore plus d’attaque pour aller de l’avant.

-« Wah, c’est vraiment superbe ! Il y a quelque chose de fou dans votre musique ! »

Elle se rendit immédiatement compte de son erreur.

-« Oh pardon, ce n’est pas comme ça que je voulais vous le dire. Excusez-moi, je me suis laissez emporter. » Se reprit-elle.

Elle continua :

-« Vous avez un style incroyable, hors du commun, très exotique. Il y a quelque chose, un petit côté… foufou, si vous voyez ce que je veux dire. » Dit-elle gentiment.

Elle se stoppa. Elle disait vraiment n’importe quoi.

Désolée, je vous embête avec ça. Ne faites pas attention à ce que je viens de dire. C’était juste une réaction un peu puérile de ma part. »

Sakura s’était gratté la nuque, un peu gênée en même temps.

Néanmoins, je vous remercie. C’était vraiment un agréable moment. »
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Mon banjo n'est qu'un cercueil pour chansons. (3)

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Tu enchaînes les notes à une de ces vitesses… Je ne te reconnais presque plus. Ta rapidité d’exécution et ces paroles qui sortent de ta bouche, on est vraiment face à quelque chose qui n'est pas toi, ni moi. La musique te transporte et t'emmène vers un autre monde, ma belle. Comme eux tous, d'ailleurs. Jamais tu n'as trouvé aussi agréable que d'être entouré par des gens. Et ces gens, tu as l'air de les apprécier. Et elle en particulier. Racontant ta folie sans le savoir par le biais de cette musique, tu te laisses emportée et tu commences à bouger dans tous les sens. Les autres autour de toi font de même, agitant aussi bien leurs hanches et que les bras, leurs corps, laissant la sensualité des femmes s'exprimer de par leur corps, et la grâce cachée des hommes de par leur pas. Tu leur fais à tous redécouvrir une autre vision de la vie, une vision plus belle et plus douce. Et tu redécouvres toi aussi une plus belle vision de la vie. Bien plus belle, oubliant tes douleurs constantes, ta nociception s'envole en même temps que tes doigts touchent les moindres cordes de l'instrument à corde que tu joues. Et désormais, tu te rends compte que tu peux faire autre chose que des conneries insensées.

Puis il y avait cette femme, qui ne pouvait s'empêcher de t'admirer. Enfin, je dis cette femme, mais elle est clairement plus jeune que toi. Que nous. Elle a l'air toute joyeuse, toute heureuse de te rencontrer, toi et ton instrument. Dès la fin de ton morceau que tu finis sur une note assurée, tu en profites pour l'écouter parler, te compliment, parce qu'après tout, ce n'est pas tous les jours qu'on te félicitera toi, ça c'est sûr. Tu n'aurais tellement pas mérité ce qu'elle allait te dire, en d'autres circonstances…

« - Wah, c’est vraiment superbe ! Il y a quelque chose de fou dans votre musique ! »

De fou, oui, tu peux le dire. N’hésite pas, tant qu'on y est, à emprunter les termes ''tarés, givré, timbré'', tu n'es déjà pas si loin de ça que de la vérité. Non, il est vrai que cette tournure de phrase paraissait maladroite, mais étrangement, tu ne bougeas point. Non, tu ne réagisssais pas, tu restais impassible, à attendre qu'elle continue. Ou alors, tu t'étais mentalement endormie, au choix.

« - Oh pardon, ce n’est pas comme ça que je voulais vous le dire. Excusez-moi, je me suis laissez emporter. » qu'elle eut-dit derrière.

Tu ne faisais qu'afficher un bref sourire, montrant ta compréhension, mais encore une fois, tu ne décrochais pas un mot. Sans doute parce que tu ne voulais pas la couper ? Tu commençais à avoir conscience qu'à certains endroits, il valait mieux pour toi que tu la boucles. Si tu commençais à dire n'importe quoi, les gens de cette ville –  ou de ce village, ça dépend de ce que tu vois comme différence entre les deux – commenceraient à t'agresser et faire en sorte de te jeter d'ici, parce qu'une folle dans le coin, en plus que c'est pas commun, ça peut être dangereux, et s'ils en venaient à déceler ta propre et véritable nature de base… Ce serait foutu. Tu serais fichée dans absolument tous les endroits normalement civilisés d'Eldarya. Et ça pour le coup, tu ne peux réellement te le permettre pour le moment. Contente toi de rester calme, et d’acquiescer sagement, quand la jeune fille te parle.

« - Vous avez un style incroyable, hors du commun, très exotique. Il y a quelque chose, un petit côté… foufou, si vous voyez ce que je veux dire.

- Heu… Hein ? »

Ouais mais non, la folie te hante, c'est pour ça que tu ne comprends pas vraiment ce qu'elle raconte. Tu penches ta tête sur le côté, laissant quelques secondes s'écouler, avant que tu ne la laisses finalement finir ce qu'elle souhaitait te dire, le tout, dans un calme assuré.


« - Désolée, je vous embête avec ça. Ne faites pas attention à ce que je viens de dire. C’était juste une réaction un peu puérile de ma part. Elle marqua un temps d'arrêt et finit par reprendre : Néanmoins, je vous remercie. C’était vraiment un agréable moment. »

Tu écarquillas tes yeux, et tu ne compris qu'à cet instant qu'elle venait de te remercier. Elle t'avait remercié. Des étoiles apparurent dans tes yeux, et soudain, tu te mis à genoux devant elle ! Les gens se retournent, mais toi, tu as pris moins d'une seconde pour exécuter ce que ta pensée t'ordonnait de faire. Elle n'avait même pas eut le temps de se retourner, que te voila, genoux au sol, devant elle, à lui tenir les mains et à baisser la tête. On aurait dit une demande en mariage, ou un chevalier qui prête allégeance à un tiers. Si certains se moquent, et que d'autre sont surpris de ta réaction, certains trouvent disproportionnée que tu t'emballes comme ça. Ils te regardent, te jugent, ou te disent que tu ne dois pas être spécialement mauvaise, puis tu relèves la tête et… Et allez, c'est reparti pour un tour… C'était trop beau pour être vrai… ou pour que ça dure. Ou les deux.

« - C'EST VOUS !!! Vous, vous êtes formidables, VOUS !!! Vous appréciez ma musique, et cela me plaît d'autant plus ! Puis vous êtes belles, madame, VOUS ÊTES BELLE, PUTAIN !! Je ne sais si je veux vous embrasser ou flirter avec vous, mais là tout de suite, JE DEVIENDRAI VOTRE SBIRE FIDÈLE ET SOYEUSE !! JE PARCOURAIS MONTS ET MARRAIS A LA RECHERCHE DE… Chocolatine. POUR LA GLOIRE DE L'IMPÉRATRICE… Heu… »

Ah bah, c'est bête, tu sors un truc vaguement classe – je dis bien vaguement, et tu ne connais même pas le nom de la personne à qui tu t'adresses… On va passer une bonne journée…

« - Laissez-moi vous raconter mille contes anciens, laissez-moi être votre protectrice, votre barde ! Accompagnatrice de vos voyages, je vous serai fidèle JUSQU'À LA MORT !! Vous eusses étés bien trop bonne en ma compagnie, laissez-moi donc vous demander votre prénom ?! JE T'EN PRIE !!! »

... Faites qu'elle arrête d'être aussi givrée que ça un jour, je vous en supplie...

Sakura Yuuki
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Et tout d'un coup, elle vit son interlocutrice se mettre à genou devant elle. Sakura fit un pas en arrière et écarquilla grand les yeux tant elle fut surprise. Les gens autour qui se retournaient après la prestation se stoppèrent également et l’attroupement resta ainsi. La rouquine sentait les yeux des autres dans son dos, ce n'était pas franchement très agréable. Mais elle s'en fichait. Elle se foutait du regard des autres mais... pas de celui d'en face d'elle.

Ah que que quoi ?

« - C'EST VOUS !!! Vous, vous êtes formidables, VOUS !!! Vous appréciez ma musique, et cela me plaît d'autant plus ! Puis vous êtes belles, madame, VOUS ÊTES BELLE, PUTAIN !! Je ne sais si je veux vous embrasser ou flirter avec vous, mais là tout de suite, JE DEVIENDRAI VOTRE SBIRE FIDÈLE ET SOYEUSE !! JE PARCOURAIS MONTS ET MARRAIS A LA RECHERCHE DE… Chocolatine. POUR LA GLOIRE DE L'IMPÉRATRICE… Heu… »

L'Ombre se sentait gênée et très flatté à la fois. Elle agitait ses bras devant elle de haut en bas pour tenter de la calmer. L'impératrice ? La chocolatine ? Qu'est-ce que c'était que cette histoire ?

Fidèle ? Soyeuse ? Mais.. Mais.. Mais.. Qu'est-ce qu'elle raconte ?!

"- Euh... Ecoutez je crois qu'il y a..."

Mais elle ne put pas continuer sa phrase, la musicienne, elle continua la sienne.

« - Laissez-moi vous raconter mille contes anciens, laissez-moi être votre protectrice, votre barde ! Accompagnatrice de vos voyages, je vous serai fidèle JUSQU'À LA MORT !! Vous eusses étés bien trop bonne en ma compagnie, laissez-moi donc vous demander votre prénom ?! JE T'EN PRIE !!! » Insista-t-elle.

"- Hein ? Quoi ? Ma protectrice ? Euh, mademoiselle, écoutez, euh... Déjà relevez-vous !" Déclara-t-elle au summum de sa gêne.

Sakura ne se fit pas prier pour se baisser, attraper la jeune femme au niveau des hanches et la relever avant même qu'elle n'ait son mot à dire. Et tout cela, en deux temps trois mouvements. Toute cette situation la dépassait complètement.

"- Ecoutez...euh, je n'ai pas spécialement compris cette histoire de barbe et je vous assure, je n'ai rien contre vous, mais... On vient à peine de se rencontrer et vous me proposez d'être votre fidèle. Non, non et non ! Ne réagissez pas ainsi parce que je vous ai remercier pour votre musique, c'est parfaitement normal, n'importe qui devant vous aurait pu le faire, et je suis quasiment certaine que tous ont pensé comme moi !"

Sakura marqua une rapide pause pour réfléchir et reprit :

"- Hum, je vais vous dire mon nom si vous acceptez de me dire le votre, d'accord ?"

Sakura pensait que c'était équitable. Secrètement, elle espérait que son interlocutrice n'allait pas insister plus. Elle ne saurait pas comment gérer la situation au sujet. Elle se voyait déjà dans le bureau de Nevra en train de lui expliquer le pourquoi du comment. Et puis... La rouquine n'était pas bien méchante, elle ne saurait pas comment être ferme en lui disant non. Elle ne savait pas du tout comment gérer cela et... c'était frustrant.
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Jóna Hulda Ft. Sakura




Il n'empêche que somme toute, tu avais mis la demoiselle dans absolument tous ses états. Tous ? Elle avait l'air totalement désemparée, et définitivement pas habituée à ce qu'une dame telle, bah... toi, te fasse une proposition de cette envergure. Ce n'est pas rien, quand même, ma grande, tu comptes quand même lui servir allégeance, et fidélité pour la simple raison qu'elle a du te donner trois misérables piécettes et qu'elle a reconnu, certes, la valeur de ton talent musical. Mais regarde-la, elle est plus jeune que toi, a sans doute trente fois moins d'expériences dans la vie, je ne vois définitivement pas comment tu pourrais lui servir allégeance, et pourquoi est-ce-que tu ferais ça. Tu n'es même pas la bienvenue à Eel, tu n'es jamais rentré dans cette ville que... Oh attend. C'est une stratégie de ta part, c'est ça ?

Ouais, c'est ça, c'est même totalement ça. Je ne vois aucune autre raison qui pourrait te pousser à agir de la sorte, oh que non. Tu as du reconnaître de par ses accoutrements qu'elle avait dû quitter la grande ville pour rejoindre d'autres contrées, probablement à la recherche d'herbes, d'épices, de grains, ou que sais-je. Et faire la mendiante te permettrait de t'accoutumer plus aisément la confiance et la bonté des gens aux alentours, et ainsi, rencontrer quelqu'un comme elle, l'attirer, et faire en sorte de jouer quelque chose de suffisamment doux pour attirer quelqu'un de raffiné, sans aucune contrainte quelconque, et surtout, en l'amadouant en proposant tes services de barde, de conteuse de légendes, de protectrice et j'en passe. Et le tout te permettrait de visiter Eel, en découvrir ces lieux splendides et magnifiques, à l'échelle phénoménalement impressionnante. Oui, en voilà une ville où tu passerais bien éternellement ton temps, et ton plan fonctionne à merveille, bravo d'avoir élaborer tout ça... Ouais... Bravo... Oui, bon, je sais très bien que ce n'est pas le cas, que c'est du hasard total et que tu délires, mais laisse-moi penser que tu peux réfléchir, par moments, par toi-même, zut, j'ai envie d'avoir un peu d'espoir en toi, juste un peu. C'est trop te demander ?

Bon, après t'être mis à genoux, tu ne peux qu'être amusé de par l'embarras que tu viens de causer, aussi bien autour de toi que dans l'esprit de la jeune demoiselle. En la regardant de plus près, celle-ci a l'air clairement plus jeune que toi, et comme dit plus tôt, bien moins expérimentée que toi. Toi qui a des compétences de survies, certes inutiles à ton échelle, mais pratique, et qui sait te servir de ton arme comme personne. Et elle alors ? Certes, elle a l'air de savoir manier la lame, ses mains sont fines, et elle a malgré tout l'air de dégager une force qu'on ne ressent pas aux premiers abords quand on voit la demoiselle la première fois. Elle a l'air d'avoir de la force et tes mains dans les siennes, tu arrives à ressentir malgré tout de légers tremblements. Elle tremblotte telle une enfant qui ne sait où donner de la tête quand un parent la gronde, ou que sais-je. En voilà une situation bien amusante. En voilà un comportement peu singulier, et pourtant toujours aussi magnifié. Oui, tu ne trouves rien de plus magnifique que ce regard. Ce regard plein de terreur et d'interrogations. Tu ne sais pas réellement d'où donner de la tête, et tu n'as pas vraiment idée où est-ce-que tu pourrais fuir, jeune fille ? Ne t'en fais, elle s'occupera bien de toi, l'autre folle furieuse. Je peux t'en assurer.

Ce fameux moment de gêne, ou elle est désemparée et démunie de tous moyens mentaux. Elle ne peut se concentrer grâce à toi. Jamais tu ne mettras à l'aise une personne en te comportant comme ça ma belle. Je sais que tu t'en fous, mais c'est pas grave. C'est toujours bien de se dire qu'un jour tu m'écouteras. Ainsi, la voilà qu'elle commence à balbutier, à sortir des mots d'une voix non pas fébrile, mais plutôt hésitante, avec un air autoritaire et pourtant quelque peu affirmé.

« - Hein ? Quoi ? Ma protectrice ? Euh, mademoiselle, écoutez, euh... Déjà relevez-vous ! »

Nous disons donc embarrassée, c'est bien cela ? Continuez. Vous m'intéressez. La voici qu'elle cherche à te remettre à son niveau. Ainsi ne te considérait-elle pas déjà comme son futur larbin ? Ouaaah. Comme c'est étonnant. Pourtant, n'importe qui aurait voulu de toi pour assurer sa protection inutile au possible, et même si tu chantais bien, je doute qu'en plein combat tu allais pouvoir l'aider. À la limite, l'aider à tuer, mais pas à tuer. Tu ne provoques point la mort, ma belle, tu ne fais que l'appeler. Tu ne fais que la prévenir. En vérité, si tu pouvais y réfléchir à deux fois, tu te rendrais très vite compte que tu ne servirais pas à grand-chose, en tant que banshee, surtout que là tout de suite, tu te fais passer pour une aveugle, cela paraît encore bien moins crédible qu'avant la réflexion faite. Mais passons,. La voici donc qu'elle t'a relevé, un peu de manière forcée, pour être honnête. Tu as le dos légèrement cambré, mais tu es prêt à l'écouter très attentivement, buvant absolument chaque mot qui pourrait sortir de sa bouche.

« - Écoutez.... euh, je n'ai pas spécialement compris cette histoire de barbe et je vous assure, je n'ai rien contre vous, mais... On vient à peine de se rencontrer et vous me proposez d'être votre fidèle. Non, non et non ! Ne réagissez pas ainsi parce que je vous ai remercier pour votre musique, c'est parfaitement normal, n'importe qui devant vous aurait pu le faire, et je suis quasiment certaine que tous ont pensé comme moi ! »

Bon... Heu... Tu tiltes, lorsqu'elle parle de... Barbe... Mon dieu, elle ne savait donc pas ce qu'était un barde ? Ou en l'occurence une barde ? Remarque, je me demande si cela se prononce au féminin... Ma foi. Tu n'en tiens pas comptes et tu prends note quand tu estimeras avoir la parole, car même si elle est dans son élan, on dirait bien qu'elle n'a pas terminé sa phrase. Elle va sans doute songer à la continuer, bien qu'elle a l'air de faire une pause... Oui, probablement, même. Bref, cela te laisse quelques secondes de réflexion, ce qui commence de moins en moins à m'étonner de ta part, même si je dois t'avouer qu'il est toujours surprenant de te voir en pleine méditation mentale, à songer à une réponse, ou que sais-je qui nécessite un semblant de matière grise afin de répondre quelque chose d'un tant soit peu censé. Enfin, de toute façon, même quand tu réfléchis et que tu formules quelque chose, ça n'a pas pour autant l'air excessivement clair, pour le coup. Non, tu es loin d'être du genre à réussir à penser comme tu parles. Surtout si l'on inclut le fait que je suis ta pensée, là pour le coup, c'est sûr qu'on est loin d'être dans la merde. Tu te demandes d'ailleurs comment la suite de sa phrase pourrait-elle faire sens... Et t'es bien la seule à penser ainsi.

En effet, pour toi, il ne s'agit pas là de quelque chose de normal, mais d'un signe de pitié, probablement ? Non, vraiment, à tes yeux elle a fait quelque chose d’exceptionnel, et rien que d'y repenser, tu te remettrais directement à genoux si elle ne te tenait pas, si elle ne te retenait pas. Mais en l’occurrence, tu ne peux excessivement te mouvoir, car sa force reste malgré tout assez impressionnante, pour son gabarit. Mais passons, tu restes persuadée que quelque chose qui lui paraît à elle, normal, est quelque chose d'exceptionnel, vraiment, ce qui est finalement assez faux, si ce n'est complètement faux. Totalement faux. Elle a fait ce que n'importe quel passant aurait fait en te complimentant, ma belle. Réveille-toi, tu n'es pas faite pour être celle qui devra diriger et aider dans ses choix importants la jeune... Heu, la jeune... Tiens, c'est vrai que quand j'y pense, tu ne peux pas encore mettre de nom sur son visage... En voilà une raison supplémentaire pour laquelle tu ne peux être son esclave personnelle.

La voici donc désormais à t'adresser, dirons-nous, une dernière fois la parole, avant que tu ne puisses à ton tour parler sans t'arrêter, encore une fois, avec un élan certes considérable, mais néanmoins incalculable, tant tu peux débiner un nombre de mots à la minute presque impensable. Même volontairement, on aurait du mal à refaire certaines de tes performances vocales. Ainsi donc, elle te demande déjà un peu plus gentiment, un peu moins gênée et de sa douce voix angélique et (presque) pure :

« - Hum, je vais vous dire mon nom si vous acceptez de me dire le votre, d'accord ? »

Hmm, oui. En voilà une proposition tout à fait équitable. Tu commences à te redresser, à te mettre droite, et te voici plus grande, plus fière ! Enfin, surtout plus grande. Tu fais bien presque une tête de plus qu'elle, et tes cheveux longs cachent encore tes vêtements abîmés, ne laissant en dessous de ces divers tissus qu'une peau nue et abîmé par le temps et l'acier. Le bois et la violence, bref. Tu ne peux réellement te permettre de dégager tes cheveux, pour le coup, même si pour le coup, tu dois bien avouer que cela ferait du bien à tes yeux. Tu te regardes de haut en bas, tu n'es pas spécialement propre, ni sale, mais en somme, tu restes principalement très mal en point d'un point de vue extérieur, bien sûr. Non, parce que toi, tu pètes la forme, ça se sait et ça se sent à vingt mille à la ronde. Honnêtement, tu n'es pas blessé ni quoi, mais tu sais que des soins te feraient du bien, maintenant que tu y penses. Ma foi, ça attendre, j'imagine ? Là, tu dois faire connaissance avec cette demoiselle. Ça a l'air de te tenir à cœur...

Aini donc, après avoir hoché la tête telle une enfant qui vient de retrouver un jouet perdu depuis des années, tu lâches les mains de la demoiselle, pliant ton bras pour faire, disons, une révérence à la demoiselle, incliné à quelques degrés, mais pas trop, car tu as bien compris qu'elle allait être très gênée malgré tout, et le pied gauche en talon pointe, de manière à vraiment faire le demoiselle qui se présente devant une véritable de noble qui mérite absolument tous types d'attentions qui puissent exister au sein d'une future relation esclave et maître., ou disons plutôt, sous-fifre et maître. En somme, je doute que ce soit excessivement mieux, mais bon. Admettons, si c'est ce que tu as envie d'instaurer, je ne peux pas réellement te retenir. Disons que pour en avoir physiquement les moyens, il faut y aller. Ce n'est pas demain la veille que tu t'en sortiras, ça tu peux me croire, pour sûr. Quand on s'engage là-dedans, on ne sait pas quand est-ce-qu'on se libère, surtout quand on est une banshee. Espère simplement que tout se passera bien pour toi, si tel est le cas. Espère également que la personne en face de toi sache à quoi elle s'engage, si elle sait que tu es une de ces sorcières annonciatrice de malheur...

Mais te voici prêt, suite à ta respectueuse inclinaison, à ouvrir ta bouche pour finalement dire quelque chose qui te paraît en somme plutôt pertinent : la réponse. Pour une des rares fois, tu réponds droit au but, et ce, sans passer par dix millions de chemins différents pour arriver à un résultat qui pourrait finalement ne satisfaire que ta propre personne. Ainsi donc, te voici à lui dire, de nouveau sur ton ton énergique, après t'être redressée droite comme un piquet :

« - Je suis Jóna Hulda ! Ça s'écrit avec un J, mais ça se prononce Iona, comme s'il y avait un I ou un Y ! Je suis une barde et aventurière de bonne compagnie, pour sûr ! »

Tu te souviens par la même occasion que ton interlocutrice n'a aucune idée de ce qu'est un barde. Ma foi, il est temps lui donner une leçon de rattrapage. Pour la peine, tu sors ton banjo, enfilant fièrement la sangle de ce dernier, te tenant toujours aussi droite, et tes doigts de la main droites glissent tranquillement, lentement, un à un sur les cordes de ton instrument à cordes. Tu vois les autres te regarder étrangement, puis tu te mets à chanter en souriant un air qui paraissait presque improvisé, bien que réfléchit. On aurait pas pu dire si tu avais inventé ça pour le coup, ou si tu l'avais en stock, mais jamais joué. Il n'empêche que cette douce mélodie rameuta de nouveau quelques personnes autour de toi, de nouveau, et également autour de la fille aux cheveux clairs, qui avaient l'air d'être de nouveau à ton écoute, du moins, tu l’imagines ainsi.

« - Près des roseaux.
Près des roseaux.
Flottent les âmes qui ont été épargné par les balverines
Près des roseaux.
Les herbes écloses enlacent ceux qui dansent dans leurs rêves moroses.
Près des roseaux.
Un chemin sinueux s’étire.
Jusqu'aux banshees qui respirent.
L'air vif de l'hiver.
Personne ne connaît.
Personne ne voit.
Les sirènes d'Eldarya.
Près des roseaux.
Près des roseaux.
Près des roseaux.
Nagent les sirènes de Sinelvraia.
Vers d'autres eaux.
Tout le monde connaît.
Tout le monde entend.
La légende de Langdown
Qui les a sauvés.
Près des roseaux. ~ ♪
 
»

Si dans le coin Langdown ne disait pas grand-chose comme nom, certains eurent tiltés en repensant à celui qui avait sauvé de la menace des loups, certaines vies, notamment celle de banshees, et qui, par la même occasion, m'avait rencontré. Quand j'étais encore moi, et que toi, tu ne m'avais pas volé mon corps. Mais passons. Tu souriais, te penchait devant les autres, et croisa les bras devant la demoiselle, un sourire de pleine dents s'affichant sur ton visage. Ainsi, tu venais de raconter l'histoire d'un illustre aventurier, qui avait su faire preuve de courage, et qui avait aussi été reconnu par maintes et maintes personnes avant de disparaître, et de n'être aujourd'hui, pour a plupart, que la simple rumeur d'un homme qui aurait libéré tout un amas de demoiselles un peu givrée qui ne sont en capacité de penser qu'à leur gueule et à la mort d'autrui. Seule les banshees comprennent la douleur d'être une banshee, et personne ne nous remplacera ma belle. Personne. J'ai beau te détester, je comprend par moments ce que tu ressens. Alors les gens peuvent aller se faire voir, à nos yeux, on sait que Langdown restera éternellement une personne absolument formidable, qui ne faisait pas dans la distinction claire et nette des races. Loin de là. Il était bon, et c'est bien pour ça que je suis heureuse de l'avoir une fois dans ma vie, rencontré.

Et te voici ainsi à conter à tous ces gens la légende de Langdown, exposant ainsi tes pseudo talents de... barde. Ainsi, tu continues de fixer un moment la demoiselle avec ton illustre sourire, rajoutant simplement d'un air fier et calme :

« - Vois-tu, tout à l'heure, je ne te parlais point de barbe, mais de barde. Un barde est un conteur, un poète et chanteur, aux tons lyriques ou épiques, ça dépend. Moi c'est les deux, mais généralement, comme les autres, je met en valeur ceux en qui je vois un avenir prodigieux. Un avenir parfait, une envie d'aventure, ceux qui méritent vraiment et réellement leur rôle de héros ! »

Tu n'avais pu t'empêcher d'ajouter de la gestuelle conséquente et démesurée par rapport à tes paroles, agitant ainsi tes bras dans tous les sens, avant de finalement te rapprocher subitement de la demoiselle. Sans crier garde, tu mis ta main derrière sa nuque, rapprochant ainsi ton visage de quelques centimètres, si ce n'est millimètres du sien, ouvrant ainsi tes yeux encore plus grand, élargissant ton sourire de plus en plus ! Oui, tu parais désormais folle, vraiment ! Avec ton bandeau sur les yeux, personne n'a réellement idée de ton regard, mais les gens le devinent. Tous te pensent encore aveugle, mais tu finis bien par conclure ces actes-ci par une simple requête :

« - Laissez-moi vous accompagner. Cela fait bien trop longtemps que je rêve de pouvoir de nouveau m'aventurer avec quelqu'un en des terres hostiles et inconnues. Je vous serai fidèle et à votre libre disposition ! Je vous serai d'une aide précieuse, je vous le promet ! Faites-moi revivre, je vous en supplie ! »

Et si l'on ne pouvait deviner ton regard de par ton ridicule morceau de tissu, on pouvait clairement entendre à ta voix que tu étais presque désespérée, triste, bref. Que tu ne pouvais presque plus tenir... Si seulement ils savaient à quel point tu étais une excellente manipulatrice ma belle... Maintenant, reste à savoir si elle va accepter ou non. C'est bien beau de faire la femme malheureuse, presque sans le sou, alors que tu as clairement de quoi te payer un coup à boire, mais là tout de suite, ce que tu attendais clairement, c'est que elle, elle t'aide, et surtout, qu'elle t'emmène voir à quoi ressemble Eel... Je rêve de ce jour où tu ne seras plus là et que je pourrais librement disposer de ce corps, et arrêter de passer pour une dégénérée...

Sakura Yuuki
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Sakura Yuuki
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« - Je suis Jóna Hulda ! Ça s'écrit avec un J, mais ça se prononce Iona, comme s'il y avait un I ou un Y ! Je suis une barde et aventurière de bonne compagnie, pour sûr ! »

La jeune femme lui offrit un petit sourire. " - Enchantée Jóna !"

C'est ainsi que la jeune femme dégaina son banjo et se mit en position pour en jouer, tout aussi radieuse, majestueuse qu'à l'instant passé. Elle fit les premières notes de son poème, de sa chanson et entama une longue mélodie chargée d'histoires.

« - Près des roseaux.
Près des roseaux.
Flottent les âmes qui ont été épargné par les balverines
Près des roseaux.
Les herbes écloses enlacent ceux qui dansent dans leurs rêves moroses.
Près des roseaux.
Un chemin sinueux s’étire.
Jusqu'aux banshees qui respirent.
L'air vif de l'hiver.
Personne ne connaît.
Personne ne voit.
Les sirènes d'Eldarya.
Près des roseaux.
Près des roseaux.
Près des roseaux.
Nagent les sirènes de Sinelvraia.
Vers d'autres eaux.
Tout le monde connaît.
Tout le monde entend.
La légende de Langdown
Qui les a sauvés.
Près des roseaux. ~ ♪ »

Lorsqu'elle eut terminée, elle se retourna vers la rouquine et entama ses explications :

« - Vois-tu, tout à l'heure, je ne te parlais point de barbe, mais de barde. Un barde est un conteur, un poète et chanteur, aux tons lyriques ou épiques, ça dépend. Moi c'est les deux, mais généralement, comme les autres, je met en valeur ceux en qui je vois un avenir prodigieux. Un avenir parfait, une envie d'aventure, ceux qui méritent vraiment et réellement leur rôle de héros ! »

Barbe.... Barde.... Comment avait-elle pu confondre ! Son ouïe lui jouait vraiment des tours. Un jour, cela la perdra.

" - Excusez l'erreur, j'avais mal entendu votre propos." Dit-elle, passant de la confusion à la honte.

Elle continua.

« - Laissez-moi vous accompagner. Cela fait bien trop longtemps que je rêve de pouvoir de nouveau m'aventurer avec quelqu'un en des terres hostiles et inconnues. Je vous serai fidèle et à votre libre disposition ! Je vous serai d'une aide précieuse, je vous le promet ! Faites-moi revivre, je vous en supplie ! »

Que lui dire ? Que lui répondre ? La jeune barde semblait tellement désespérée. Elle voulait vraiment accéder à sa requête, mais ses obligations au QG les lui en empêchaient... Elle ne pouvait pas se permettre de tout quitter pour partir à l'aventure... Par une seconde fois. Elle avait trouver sa place au QG ! Elle s'était faite des amis et elle avait vraiment trouvées ses marques !
Mais comment lui dire qu'elle ne pouvait pas alors que Jona semblait si sûre, si certaine, si... désespérée...

" - Je..." Commença-t-elle. " - Je suis désolée, mais je ne vais pas pouvoir accéder à votre requête."

Sakura avait mal, elle avait mal de ses propres paroles. Elle avait l'impression de se revoir quand elle, elle elle demandait à ses parents, à ses connaissances d'Orphyr de partir à l'aventure avec elle. Elle avait détourné le regard vers le sol, et, elle serait doucement les poings.

" - Cependant..."

La rouquine souffla. C'était presque lui faire de faux espoirs. Mais libre à elle d'accepter.

" - Je suis actuellement en congés, mais je repartirais pour Eel demain à la première heure. Si vous le souhaitez, nous pouvons faire un bout de voyage ensemble. Je suis certaine que les réfugiés seront ravi d'écouter vos contes et légendes. "


Était-ce la meilleure des solutions ?
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Mon banjo n'est qu'un cercueil pour chansons. (5)

[En cours] Mon banjo n'est qu'un cercueil pour chansons. - ft. Sakura 583b5bb6d91b4ad2ac6612c9722903d2[En cours] Mon banjo n'est qu'un cercueil pour chansons. - ft. Sakura 0eed0bf962e3404a9bc4b35a23b598d2
Jóna Hulda Ft. Sakura




Hélas ma grande, tes espoirs sont vains. Son regard en dit déjà pas mal sur ce qu'elle pense, sur le fond de sa pensée. Non, tu le sais déjà. Tu sens que tu ne pourras pas te satisfaire pleinement de sa réponse, même si une arrière-vue peut te laisser penser qu'elle réfléchit à déjà te trouver une solution, avant même d'énoncer le problème. Soit ça, soit elle est juste totalement compatissante, et pour le coup, se content de te répondre dans des mots bien trop polis pour qu'ils soient tiens :

« - Je suis désolée, mais je ne vais pas pouvoir accéder à votre requête... »

Oui tu avais de l'espoir (moi absolument pas, si tu tiens à le savoir). Tu pensais que peut-être, en effet, qu'il y avait moyen que tu puisses, éventuellement, accompagner cette gamine durant son périple, sa quête, et ce, malgré ton incapacité minable à tuer. Tu aurais fait quoi à la limite ? Tu l'aurais défendu ? Avec la force de tes poings ? Dans la mesure du raisonnable, t'aurais pu être menaçante envers ceux qui lui cherchent des poux, et encore, tout le monde t'aurait probablement pris pour une bête de cirque, à faire un cinéma pas possible, un monstre de foire. Certes, c'est ce que tu es, mais je doute que ce soit réellement, dirons-nous, efficace, ou même avisé de ta part, de faire le pitre, le poirier ou jouer avec un chat sorti de nul part pour repousser l'ennemi – j'exagère à peine, mais n'essaye pas de faire mine que tu ne comprends pas, car je pense que tu as saisi le concept, et de loin clairement. Dans tous les cas, sache que cette réponse est un choix judicieux de la part de cette jeune fille qui ne te connaît pas, et bordel, si elle savait la chance qu'elle avait, ma belle…

Mais elle n'a pas l'air pour autant de vouloir te laisser dans le mal. Non pas que ton visage commence à se dépérir au vue de sa réponse, mais c'est vraiment une personne qui a l'air d'avoir le cœur sur la main. Au sens figuré, ma grande. Pas littéral. Tu restes en position de respect, te dressant fièrement devant elle, malgré ta mine totalement déconfite. Tes yeux bandés, elle ne se doutent pas de la tristesse qui pourrait s'écouler à chaudes larmes. C'est étrange de se dire que tu peux être triste pour des choses d'une futilité sans nom, tu ne trouves pas ? Alors que pourtant, à côté un événement à l'échelle national qui pourrait bouleverser une économie-monde, ça te passe un peu au-dessus de la tête. Est-ce-que je me trompe, honnêtement ? Non, mais pourtant, tu sais retrouver le sourire, quand tu entends la suite de sa réplique, qui te rend tout de suite légèrement plus joyeuse, avant de… Euh…

« - Cependant... »

Et oui ma grande, une alternative s'offre à toi ! Mais qu'est-ce-que ça pourrait bien être ? Tu frétilles, ta frimousse ne se décompose pas, loin de là. Ce cependant annonce clairement un revirement total. Le fait qu'elle va proposer quelque chose qui pourrait malgré tout aller en ton sens ! N'est-ce-pas merveilleux ? Tes yeux brillent, scintillent de mille feux, ton regard semblent émerveillé, cela est fort dommage que le bandeau ne nous permettent pas d'exposer librement la beauté de nos iris aux gens qui nous regardent, tous, soit dit-en passant amusés, comme s'ils regardaient un spectacle de rue. Ma foi, si ça peut leur faire plaisir, du moment que ça ne te déconcentre pas totalement, je ne dirai rien. Bref, la voici qu'elle commence à déclamer sa fameuse proposition qui pourrait être en adéquation avec tes pensées :

« - Je suis actuellement en congés, mais je repartirais pour Eel demain à la première heure. Si vous le souhaitez, nous pouvons faire un bout de voyage ensemble. Je suis certaine que les réfugiés seront ravi d'écouter vos contes et légendes. »

Ton sourire s'estompe peu à peu, pour laisser place à une toute autre expression : voilà que tu affiches une moue, non pas excessivement expressive, mais particulièrement déconcertée. Tu ne sais pas quoi vraiment en penser. Dans un premier temps, tu réfléchis un bref instant. Après ce moment de réflexion, tu souris légèrement, puis tu commences simplement à ramasser tes affaires. Simplement et efficacement, tu ne trouves rien d'autres que de ranger tes affaires, puis tu te mets à lui faire un énorme sourire, et tu te mets droite comme un piquet. Probablement son joli sourire qui te motive à te mettre dans une position de force et de domination, de manière à montrer à quel point tu es... Pff... Tu es stupide, Jóna... Est-ce-que tu l'as écouté, au moins ?

Les quelques personnes qui sont restés vous regardent avec insistance, et toi, tu as l'air d'être une militaire, prêt à être engagée. Tu as exactement la même posture et la même prestance d'un commando de guerre de la garde de l'obsidienne ne pourrait défaillir face à sa tâche, et qui pourrait regarder Valkion droit dans les yeux suite à un de ses ordres, tout en disant avec assurance ''je t'emmerde'' et en lui crachant sur ses pompes, le tout, avec un énorme sourire. C'est exactement ce à quoi tu ressembles, sauf qu'avec tes vêtements en misérables états, tu fais surtout peine à voir, en fait. Mais c'est pas grave, car tu accompagneras volontiers cette jeune fille où qu'elle ira.

« - Je vous suit, je serai donc votre sbire ne serait-ce que le temps de ce voyage ! Je vous serai fidèle durant ce temps imparti, je suivrai vos ordres, je vous conseillerai, et ferai en sorte que rien ne se passe d'une manière indésirable ! »

Tu marques une pause afin de te poser tel un militaire humain, mettant ta main au niveau du front, d'une manière horizontale, avant de reprendre simplement :

« - Avez-vous encore quelque chose à faire en ville ? Si ce n'est pas le cas, notre périple vers Eel peut commencer !!! »

Sakura Yuuki
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Mon banjo n'est qu'un cercueil pour chansons

Le courage est la magie qui transforment les rêves en réalité

« - Je vous suit, je serai donc votre sbire ne serait-ce que le temps de ce voyage ! Je vous serai fidèle durant ce temps imparti, je suivrai vos ordres, je vous conseillerai, et ferai en sorte que rien ne se passe d'une manière indésirable ! »

Sakura eut un petit sourire pendant sa tirage, elle laissa échapper un petit rire lorsque son interlocuteur se mit en position de soldat. Elle tira la conclusion que cette jeune fille, bien que très aimable, possédait son propre caractère.

« - Avez-vous encore quelque chose à faire en ville ? Si ce n'est pas le cas, notre périple vers Eel peut commencer !!! »

La rouquine plaça ses doigts sur son menton afin de se pencher un peu plus sur la question. C'est vrai qu'elle aurait bien aimé visité la ville avant de repartir aussitôt vers Eel. Mais était-ce une bonne idée ? Elle qui devait être de retour dans la soirée pour repartir travailler demain à la première heure ? Faisons un petit récapitulatif. Elle avait eut le temps de voir les marchés et l'attractivités de la ville, ainsi que la plupart de ses attraits touristiques. Ce n'est donc pas nécessaire de repasser par les mêmes lieux d'où elle arrivait. Donc elle n'avait pas besoin de s'attarder, autant rentrer à Eel tout de suite.

-"Je ne vais pas m'attarder ici je pense, j'ai visité une grande partie de la ville tout à l'heure."

Elle marqua une pause.

-"Allons nous en vers Eel." Acheva-t-elle avec un petit sourire.

Sakura débuta le périple en trottinant joyeusement dans la grande allée. Elle se stoppa et se retourna vers Jona, faisant bien attention si celle-ci l'avait suivi. Lorsque celle-ci l'avait rejoint, elle lui demanda, d'un air enjoué :

-"Sinon, cela fait longtemps que tu es sur Micellis ? La mer est-elle aussi jolie que la décrive les marchants ?

Elle eut un déclic en posant cette question. La jeune fille n'avait pas vu la mer depuis très longtemps. Peut-être était-ce le bon moment ? Et oui, étant petite, elle n'avait vu la mer qu'une seule fois, et c'était son vieux père adorée qui l'y avait emmenée. Elle chérissait le souvenir de cette journée comme le plus précieux des trésors. La seconde et la dernière fois qu'elle y avait remis les pieds était à Eel. La plage se trouvait à proximité du Quartier Général, alors elle s'y était rendue et avait un peu nagé. C'était ses obligations qui l'avait obligé à quitter les lieux pour reprendre le travail. Mais revoir la mer serait réellement fantastique ! Surtout qu'aujourd'hui, Sakura en avait tout le temps !

-"Oooh !" Débuta-t-elle d'un air enjouée. "Que dis-tu que l'on fasse un détour par la mer avant de quitter la ville ?"
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Mon banjo n'est qu'un cercueil pour chansons. (6)

[En cours] Mon banjo n'est qu'un cercueil pour chansons. - ft. Sakura 583b5bb6d91b4ad2ac6612c9722903d2[En cours] Mon banjo n'est qu'un cercueil pour chansons. - ft. Sakura 0eed0bf962e3404a9bc4b35a23b598d2
Jóna Hulda Ft. Sakura




Motivée comme jamais, tu attends sa réponse patiemment, te demandant bien ce qu'elle va pouvoir te répondre. Après tout, un tour en ville allait s'imposer encore une fois ? Peut-être que certaines des affaires qu'elle avait à régler n'étaient pas totalement conclues ? Encore qu'elle ne se serait probablement pas attardé sur ton activité aussi longtemps si elle était réellement pressée. Ainsi donc, tu t'en reviens à te dire que tu n'as plus grand-chose à faire, et que ton rôle de pseudo aveugle pouvait inciter sa compassion à venir voyager avec toi. Trêve de réflexions futiles, auxquelles tu n'as pas spécialement intérêt à t'attarder, étant donné que sa réponse te parvient quasiment instantanément, suite à un léger moment d'hésitation de sa part, probablement en train de penser à une sorte de liste de choses à faire, ne sachant pas exactement si elle avait réellement tout fait ici ou non. Suite à ce léger temps de quand même lesquelles secondes, elle finit par te répondre, te redonnant le sourire sûr et affirmé que tu avais précédemment :

« - Je ne vais pas m'attarder ici je pense, j'ai visité une grande partie de la ville tout à l'heure. »

Visité ? Elle faisait donc une simple ballade de complaisance ? Étonnant. Sa tenue aurait peut-être pu signifier qu'elle était en mission pour ce que tu appelles l'autorité supérieures, d'ailleurs, au vue de son air raffiné et simple, tu aurais très probablement parié sur le fait que c'était une absynthe. Mais bon, si on devait juger les personnes sur leurs apparences, on te donnerait beaucoup trop d'amour par rapport à ce que tu mérites normalement. Tu n'es pas d'accord ? Bref. Tu te retrouves finalement face à elle, à continuer de l'écouter parler et dire avec une pseudo voix de conquérante, déterminée, prête à conquérir un territoire tout entier :

« - Allons nous en vers Eel ! »

La voici donc prête, tes affaires sur le dos, tu allais finalement te démerder pour la suivre. Tu es présentement toute excitée à l'idée de t'aventurer avec une charmante inconnue, marcher et discuter pendant des heures, en direction des plaines puis du fameux lieu où vous aviez tous les deux un point de concordance à vous attribuer, quant à la destination de ce dernier. Il n'empêche que tu ne peux nier le fait que sa protection totale sera assez compliquée. En vérité, tu pries pour ne pas croiser grand monde sur ta route, même si au stade où tu en es, tu pourrais crever pour elle, et ce, pour une raison qui m'échappe encore, mais ma foi. C'est ton choix, pas le mien, dans le pire des cas, nous finirons dans l'oubli de l'abysse éternel, et on tentera de passer à autre chose en se créant un monde basé sur notre imagination, et où notre folie ne nous mènera que plus loin encore, délaissant toute raisons quelconques et claires pour se fier à des raisonnement flous, et un tant soit peu sophiste en apparence, mais totalement stupide et encore plus dénué de sens au regard de tous, et ce, sans aucune exceptions, enfin… Quand bien même ce ''tous'' signifiera quelque chose à ce moment-là… j'en suis même pas vraiment sûr…

Mais passons par delà ces spéculations à l'échelle mortelle, je te prie de bien vouloir m'excuser et de m'égarer ainsi. Ainsi donc, tu te met à te secouer dans tous les sens, un peu comme une enfant pressée de partir pour un grand événement, puis vint une question qui tarauda l'esprit à la jeune Sakura, et qu'elle s'empressa de te poser, comme si un semblant de sentiment doux et mélancolique lui parcourut le corps :

« - Sinon, cela fait longtemps que tu es sur Micellis ? La mer est-elle aussi jolie que la décrive les marchants ? »

Puis avant même que tu puisse lui répondre, elle enchaîna direct, et c'était désormais à son tour de paraître pour une gamine, une enfant pourrie gâté, faisant un léger caprice plus adorable que réellement contraignant. Puis après tout, tu as tout ton temps, rien ne presse, de ton côté. Et visiblement, du sien non plus :

« - Oooh ! Que dis-tu que l'on fasse un détour par la mer avant de quitter la ville ?

- Ma foi, je ne suis pas contre, mais je n'apprécierai pas de ses beautés de la même manière que vous. Puis si vous voulez tout savoir, même du temps où ma vision était claire, je n'ai jamais vraiment connu les eaux de Micellis. Mais quand j'y suis au large, j'entends encore certaines personne y cracher dans le large, des fois y balancer des trucs. Peut-être trois fois rien, certes… Mais je doute de la véracité des propos que tiennent certains sur la propreté et la pureté de ces mers, honnêtement, même si j'aurais voulu connaître tout cela. »

Quelle bonne comédienne, tu joues là. Tu n'oublies pas ton caractère d'aveugle, factice, certes, mais important au personnage. Du moment qu'elle ne voit pas tes yeux. Passons. Tu finis par reprendre ton banjo, que tu portes un peu comme une masse, puis ru diriges ton faux regard vers elle, ajoutant finalement à tout cela :

« - Je vous ai néanmoins juré fidélité, je vous suivrai ainsi jusqu'au bord de mer, et je vous ferai apprécier cet endroit du mieux que je peux, si cela ne vous dérange pas, du moins ! »

Ainsi, tu t'inclinais légèrement, tendant tes deux bras, indiquant une direction, mais d'une manière presque gracieuse, ce qui détonnait totalement de ton look de crasseuse à plein temps. Mais bon, ça avait le mérite d'être amusant. Dans tous les cas, tu vas la suivre, où qu'elle aille juste après.

(HRP – je te laisse faire suivre Jóna si Sakura se bouge ailleurs, je ne verrai pas d'objections, du moment que tu lui fais pas faire des trucs ouf, genre un double backflip arrière x))

Sakura Yuuki
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- Ma foi, je ne suis pas contre, mais je n'apprécierai pas de ses beautés de la même manière que vous. Puis si vous voulez tout savoir, même du temps où ma vision était claire, je n'ai jamais vraiment connu les eaux de Micellis. Mais quand j'y suis au large, j'entends encore certaines personne y cracher dans le large, des fois y balancer des trucs. Peut-être trois fois rien, certes… Mais je doute de la véracité des propos que tiennent certains sur la propreté et la pureté de ces mers, honnêtement, même si j'aurais voulu connaître tout cela. »

Les propos de l’aveugle crispèrent un petit peu la rouquine. Il est vrai qu’elle s’attendait à tout sauf cela comme réponse. Et pourtant, elle eut un petit rire étouffé à sa remarque. Cela fait bien longtemps qu’elle n’avait pas vu un tel franc parlé et, il fallait bien avouer que cela lui faisait du bien !

« - Je vous ai néanmoins juré fidélité, je vous suivrai ainsi jusqu'au bord de mer, et je vous ferai apprécier cet endroit du mieux que je peux, si cela ne vous dérange pas, du moins ! »

Suite à cette remarque, Sakura repris son sérieux. La jeune femme se doutait que son interlocutrice ne verrait pas ce changement d’expression. Mais qu’importe, jurer fidélité n’est pas un acte à prendre à la légère. Voulait-elle réellement la suivre où qu’elle aille ? Son propre serment la raccrochait à la Garde. Et elle n’allait certainement pas lui demander de s’engager là-dedans.

-« Allons-y ! », dit-elle, cependant.

Sakura eut alors une démarche rapide et assurée vers la mer. Les vents marins faisaient virevolter ses cheveux, le soleil, lui, tapait sur ses joues. De là où elles étaient parties, l’océan se faisait voir, entendre. On la savait proche car les cris des mouettes étaient de plus en plus présents. Petit à petit, les voix des pécheurs, grasse et presque sourdes pullulaient à travers la côte, qui elle était plus proche de la gardienne et du troubadour. Chacune progressait en silence, l’une profitant d’un paysage et l’autre ne sachant que dire. Elles arrivèrent très rapidement devant la plage.

La gardienne put constater à quel point cela avait changé.

Alors que près d’onze ans plus tôt, on pouvait voir des enfants, des adolescents et des adultes se prélasser dans les eaux de Micellis, celle-ci était devenue presque exclusivement portuaire. Des filets traînaient dans le sable, des bateaux, petit, grands, moyens, revenaient comme ils partaient ; ce lieu paradisiaque était devenu une véritable fourmilière.

La rouquine se hissa à une rambarde afin de s’assoir en hauteur, histoire de faire une constatation des dégâts que le temps avait causés, et, laissa son regard se perdre dans le rivage.

Elle déclara alors, presque mystérieusement :

-« Ne jurez pas fidélité à chaque personne qui vous dira que votre musique est belle, cela pourrait vous causer bien du tort. »

Était-ce le commencement ? La fin ? Il fallait bien se l'avouer, même si elle avait été extrêmement flattée par l'engouement de Jona, elle ne pouvait décemment pas accepter de la prendre en charge. Que pouvait-elle lui apporter de toute façon ? Elle venait tout juste d'avoir dix-huit ans ! Elle était jeune, inexpérimentée et était dans les problème jusqu'au cou.
Problème qu'elle a causé en quittant le nid familial bien trop tôt en coupant les liens qui la liait à ses parents.

Pourquoi avait-il fallut que tout soit compliqué à partir de là ?
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Mon banjo n'est qu'un cercueil pour chansons. (7)

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Un « Allons-y ! » enjoué venait de sortir de la bouche de la jeune demoiselle que tu avais décidé d’aduler, et quelque te fit comprendre que tu risquais encore d’apprécier bien sa présence par la suite. La raison n’en demeurait pas forcément très claire, mais elle était suffisante pour que tu acceptes le rapprochement en soit, aussi implicite fut-il. Ainsi, tu t’empressas de la suivre tel un familier s’accrocherait aux bottes de son maître, et ceci te plu car tu trouves quelque part l’impression d’être importante pour quelqu’un et ce n’est pas quelque chose qui t’es désagréable, bien loin de là! Tu te montreras un peu avenante et sur le chemin, ton instrument à cordes en main, tu fais s’agiter tes doigts le long de tes cordes, mimant presque des mouvements plus aléatoire qu’autre chose, et ce même si tu sais pertinemment que ce n’est pas quelque chose qui devrais te posséder plus que ça. Les sons divers et variés des sons environnants ne pouvaient que te permettre d’amplifier ton inspiration musicale, l’envie d’y mettre du tien étant bien plus importante que n’importe quelle envie de créer, prenant le dessus sur tes idées personnelles et sur les idées que tu peux te faire quant à celle que tu accompagnes.

Le soleil tapait fort. Et si cela dérange bien d’autres personnes de s’exhiber, ce dernier présentant le bon temps permettait la rencontre avec cette jeune fille qu’est… Tiens d’ailleurs tu ne connais toujours pas son nom tu te rends compte! Est-ce important pour le moment? Tu sais pouvoir t’en penser le penses tu, même si la curiosité te guette un peu. De plus tu souhaites profiter de ce soleil qui te tape à la figure, de cette chaleur qui t’emplis de tes sens, les rendant plus sensible, plus doux, tu sens la nécessité de pouvoir t’exprimer autrement que verbalement, et ton sens du toucher à l’air de vouloir s’amplifier, même si tu semble plutôt comprendre que ce n’est pas forcément une bonne idée de le faire exprimer ainsi, étant donné le peu d’entrain qu’on généralement les gens à se coller en été. Chose qui te vient d’ailleurs à l’esprit relativement vite en soi, ce qui est plutôt appréciable au vue des antécédents que tu portes auprès des personnes que tu as accumulé, même si les raisons que tu avais de te coller aux gens étaient en somme bien différentes, toute et sans exceptions, aucune.

Même si vous prenez votre temps, vous n’arrivez sans trop tarder du côté du port. Vous n’êtes pas partis pour rester très longtemps, et toi qui n’a jamais vraiment prit le temps d’apprécier un lieu pour sa juste valeur en Célimor, tu te retrouves forcée de constater que tu apprécies énormément la vision de ces lieux. En quoi quelque part? Après tout, ce ne sont que des personnes qui s’amusent à décharger des caisses et remplir des bateaux que tu peux voir là. Et pourtant il en règne une harmonie et un encadrement que tu chérirais presque. Tu en reviens à te demander si cela ne serait pas quelque chose qui serait fait pour toi. D’ailleurs, tu viens également de te rendre compte que ton banjo ne jouait plus – ou du moins, que tes mains ne caressaient plus aléatoirement les cordes de ton instrument fétiche. Tu te dis que ce n’était pas plus mal et que tu pourrais apprécier un peu plus les lieux et l’environnement qui t’entourait, cherchant simplement à frissonner quant à cette vision et cette sensation de familiarité qui se dégageait ici. Ce n’est pas en hiver que tu sentiras autant de chaleur et de bonheur, et que tu éprouveras cette envie de te poser, clairement. En revanche, ça te permet de te calmer auprès de ta compère. Une bonne chose, quelque part, qui ne devrait trop durer mais que tu sais apprécier somme toute à une valeur qui peut égaler celle de ton envie de faire n’importe quoi.

Tu l’admires soudainement. Elle s’est posée sur une rambarde et ce regarde presque mélancolique qu’elle porte à moitié dans le vide te donner encore plus de frissons que tout ce que tu as pu engendrer actuellement. Et donc? Son regarde perdue la rend bien plus belle, en soi, et un grain de maturité qu’elle semblait enfin révéler et qui t’apaisait pour le coup. Un sourire se dessina lentement sur tes lèvres et tu te laissais bercer par ce boucan plutôt audible, et plus appréciable que bordel de ville commun qui, même s’il paraîtrait plus rassurant, t’en dirait plus sur la nature humaine. Tu as comme l’impression d’être face une contrefaçon de la réalité. Et donc? Quelque chose te sorti de tes pensés. Une phrase sortie par la jeune demoiselle, qui parvint à te sortir de tes pensées coincés entre un esprit morose et apaisé. Elle vint te dire ainsi avec un léger ton sérieux :

« - Ne jurez pas fidélité à chaque personne qui vous dira que votre musique est belle, cela pourrait vous causer bien du tort. »

Cette phrase remplie de conscience et de bienveillance te fit légèrement cogiter. Elle avait raison et tu le savais quelque part, et ce, même si elle avait été fort sympathique avec toim puis elle ne te connaît n soi pas plus que cela, il est donc normal qu’elle ne comprenne pas ta surréaction, il faudrait le justifier, seul les mots ne viennent, tu ouvres dans un premier temps la bouche, et essaye de dire quelque chose, mais seul des bouts de quelque chose que tu tentes de baragouiner se font entendre, et rien de bien clair. Juste des balbutiements quelconques qui te font douter sur tes propos, rien de bien concret en soi. Si elle doit se demander ce qui se passe dans ta tête, toi tu réfléchis simplement à comment te faire comprendre. Tu cherches à t’exprimer mais rien ne vient. Tu réfléchis donc un bref instant, et souhaite trouver un moyen d’amener tes propos proprement. Sans doute en ne les sortant pas comme ça, du tac au tac. L’hésitation te montant peu à peu, tu finis par te référer aux sains d’esprit à que tu avais fait souffrir.

Si comme conseil tu avais d’enlacer les gens s’ils allaient mal, tu te disais que ca marchait sans doute également pour le spersonnes soucieusme et qu’en terme de remerciement ça ferait plaisir aux gens attentionnés. Et elle-même avait l’air de se sentir concernée en tant que personne dont tu devait t’inquiéter un minimum, car elle vient bien de faire de même avec toi en te prouvant qu’elle tient è ce que tu ne t’attaches pas trop aux gens, surtout qu’en tant que banshee, c’est loin d’être quelque chose que tu dois prendre à la légère. L’appartenance est quelque chose qui te colle presque à la peau et quelque chose que tu ne dois pas négliger, bien loin de là. Du coup, rien ne te vient de plus pertinnent que de la prendre dans tes bras. Tu ne te souviens d’ailleurs pas d’avoir déjà prit quelqu’un dans tes bras. Enfin, moi si, mais… Bref. Tu ne peux t’empêcher de te rendre compte à quel point une présence auprès de toi te semble agréable. Tu l’as pris sans vraiment réfléchir, mais tu ne sais pas non plus comment vraiment te comporter. Tu tremblottes un peu, ça te fait bizarre, mais tu aimes bien quand même. Tu restes comme cela un instant et tu te retires un instant, sans te rendre compte que tes joues ont rosies un peu.

« - Heu… On m’a apprit que c’était bien pour dire aux gens qu’on les aime. Je sais pas si c’est bien pour remercier’ Je veux remercier toi comme ça. Si tu aimes. »

Tu ne sais pas vraiment ou te mettre, et tu sembles gênée. C’en est chou, quelque part, il est bien rare de te voir douce et calme comme ça, et c’en est si appréciable que tu as l’impression que le temps s’est arrêté autour de toi. Appréciant simplement l’action que tu viens d’effectuer. Il était rare que quelque chose te semble aussi.. .rassurant? Tu ne sais pas si le mot employé était le on, mais tu ne semblais pas pour autant le définir comme concrètement incorrect, bien au contraire même, tu l’approuvais même intérieurement, appréciant la présence de cette personne dont le nom ne te disait encore rien pour le moment. Tu en profitais ainsi pour te reculer un peu, te remettant à distance respectable, ressortant ton sourire déjantée et disant avec fierté :

« - Merci! J’ai l’impression que tu fais attention à moi et c’est appréciable au possible, j’aime énormément cela! Je suppose donc que tu es importante! Pour les autres j’en sais rien, mais pour moi tu l’es! Mais je ne te jure pas fidélité que parce que tu aimes ma musique, enfin j’crois? Bref, je souhaite voyager avec toi, même si je sais qu’on ne sera jamais amis collègue parce que tu ne le voudras pas! Mais des connaissances qui s’entendent bien en soit me suffisent amplement! »

Une certaine gêne s’installe… En aurais-tu trop dit?

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