Identité Nom : Doucefeuil Prénom : Nilmaniel (Nil) Age : 34 ans Race : Elfe Groupe : Habitante d'Eldarya Grade : ... Ancienneté : ... Faction : Aucune Magie : Soin Familier : Lun (Minaloo) Orientation : Lesbienne Caractère De prime abord, Nilmaniel (que l’on surnomme également Nil, comme ce légendaire fleuve terrien) peut apparaître comme quelqu’un de très solitaire. En effet, sa condition de soigneuse vagabonde implique une grande solitude, dont elle s’accommode sans mal : elle apprécie sincèrement le silence et le fait de passer du temps dans la nature, face à elle-même. Naturellement autonome et indépendante, elle n’a aucun mal à survivre sans l’aide des autres. Elle ne souffre pas non plus de l’ennui, étant habituée à s’occuper seule du fait de son enfance passée dans un tout petit village. De plus, ses principales activités (la lecture, l’écriture et la préparation de potions et d’onguents médicinaux) requièrent un environnement calme qui lui permettent de se concentrer, et elle préfère donc les pratiquer solitairement. Nilmaniel ne se considère d’ailleurs pas vraiment seule, étant donnée qu’elle est toujours accompagnée de son familier, Lun, un Minaloo qu’elle a adoptée au sortir de l’enfance, et qui est son compagnon de voyage depuis de nombreuses années. Nilmaniel est une guérisseuse vagabonde, c’est à dire qui a pour vocation de parcourir Eldarya et de desservir les villages, les hameaux et de façon générale les lieux d’habitation reculés où la population a difficilement accès aux soins, dans le but de lui proposer ses services de guérisseuse. Cependant, si Nilmaniel peut apprécier de rester seule durant plusieurs jours, voire plusieurs semaines pendant ses voyages d’un hameau à un autre, elle peut également s’avérer être quelqu’un très sociable et avenant, qui prend plaisir à rencontrer de nouvelles personnes. Ainsi se fait-elle une joie, à chaque village où elle s’arrête, de passer du temps avec ses habitants, de manger, boire et danser avec eux. Nilmaniel cultive ainsi sa soif de connaissances et sa curiosité pour la diversité culturelle qui fait le charme d’Eldarya, et qui l’a entre autre raisons poussée à entreprendre cette carrière de guérisseuse vagabonde. Au delà du bonheur que lui procure le fait de venir en aide aux autres, Nilmaniel trouve également beaucoup de plaisir à se mêler aux différentes populations faeries et d’en apprendre plus sur ses semblables comme sur les individus qui lui ressemblent peu voire pas du tout. Elle considère donc son travail comme source d’épanouissement intellectuel et social. Elle affectionne d’ailleurs tant ses expéditions et ce qu’elles lui apportent qu’elle tient un carnet de voyage dans lequel elle note ses remarques, ses souvenirs, ses connaissances nouvellement acquises, etc ... La jeune elfe est très altruiste, mais elle est également dotée d’un fort caractère, et n’hésite pas à faire valoir ses propres intérêts si nécessaire. Nil n’est donc pas dans une optique de se sacrifier pour les autres et pourra même paraître assez égoïste dans certaines situations. Cependant, il est rare qu’elle se retrouve au cœur d’un conflit, faisant la plupart du temps preuve d’objectivité et d’une certaine sagesse face aux tensions qu’elle peut être amenée à rencontrer. Enfin, Nilmaniel peut difficilement être considérée comme une grande romantique. Étant encore, à 34 ans, dans sa prime jeunesse, elle a tendance à s’imaginer qu’elle portera un plus grand soin aux relations amoureuses dans l’avenir et que, pour l’instant, elle préfère se concentrer sur ses voyages plutôt que de s’établir quelque part et fonder un foyer. Cela ne l’a pas empêchée d’avoir quelques aventures, mais passagères et sans lendemains, avec des femmes qu’elle a rencontrée dans les villages où elle s’arrête régulièrement - l’elfe n’a jamais été attirée par les hommes. Elle n’est ainsi pas hostile à l’idée de s’installer dans une relation durable avec quelqu’un, un jour, mais n’en fait pas sa priorité pour l’instant, trop concentrée qu’elle est sur ses écrits, ses voyages, et sa vocation d’apporter ses soins aux personnes dans le besoin.
| | Histoire Nilmaniel voit le jour dans un tout petit village elfique en bordure de forêt, à deux jours de marche d’Eel. Elle y vécut une enfance paisible, en communion avec la nature, véritable terrain de jeux pour elle et les autres enfants. Elle passait ses journées à se promener, à courir au milieu des fourrés, à grimper aux arbres et à observer la faune et la flore qui s’y épanouissaient. Elle apprit à lire, à écrire et à compter dans la petite école de son village, et développa dès son plus jeune âge un intérêt certain pour l’écriture. Sa vocation naquit le jour où l’une des habitantes du village, la grande sœur d’un de ses camarades de jeux, tomba soudainement dans une terrible fièvre, dont personne ne comprenait l’origine, et que l’on arrivait pas à guérir. L’on dut alors partir chercher un médecin plus compétent à Eel, et tout le village vécut dans l’angoisse de l’attente, impuissants face à la maladie. Ce dernier ne se présenta que cinq jours plus tard, ayant fait de son mieux pour rejoindre rapidement le village reculé. La jeune elfe malade fut sauvée, mais garda quelques séquelles de cette fièvre que l’on mit trop longtemps à guérir, conservant ainsi éternellement une santé fragile. Lorsque Nilmaniel demanda à sa mère pourquoi on avait mit tant de temps à la soigner, celle-ci lui répondit que les guérisseurs ne se trouvaient que dans les grandes villes, et Nil fut dès ce jour bien décidée à changer cela. Elle prit alors la décision d’étudier, lorsqu’elle serait plus grande, de sorte à être capable de venir en aide aux personnes qui, à l’image de son peuple, avaient décidé de vivre dans un lieu reculé. Lorsqu’elle eut dix ans, ses parents parents lui annoncèrent une grande nouvelle. Leurs familiers respectifs, des Minaloos tous les deux, avaient eu un œuf, et ils lui offraient de l’adopter. Nilmaniel avait toujours attendu cela, impatiente de recevoir son propre Minaloo, comme l’avait fait son grand-frère avant elle. Elle veilla l’oeuf dans son incubateur toute la nuit, un livre entre les mains, ses yeux passant furtivement des lignes manuscrites à l’oeuf immobile, attendant son éclosion, le coeur battant. Lun naquit durant la nuit, et depuis lors, ne quitta que rarement Nilmaniel*. L’année où Nilmaniel atteignit l’âge de vingt ans fut celle où elle quitta son village natal pour s’en aller rejoindre son grand-frère vivant à Eel afin d’y faire ses études. Ce dernier, dénommé Mahnared, était alors une jeune recrue dans la garde d’Absynthe. Les deux frère et sœurs avaient un point commun : ils avaient tous deux hérité de la magie de Soin qu’ils tenaient de leur mère. Le frère de Nil, de douze ans son aîné, s’appliquait donc, durant son temps libre, à perpétuer l’apprentissage de cette magie, que Nilmaniel avait commencé à pratiquer avec sa mère, au village. Son frère cependant était bien plus rigoureux et sévère avec elle, insistant sur le fait qu’il s’agissait d’une magie qui pouvait causer autant de mal que de bien si elle n’était pas suffisamment maîtrisée et qu’il refusait que sa petite sœur prétende pouvoir soigner qui que ce soit sans avoir reçu un strict enseignement de sa part. Mais l’éducation de la jeune elfe ne s’arrêtait pas là. En effet, elle avait obtenu d’une guérisseuse renommée, qui était une parente éloignée de sa mère, d’être prise comme apprentie afin qu’elle lui transmette son savoir. Durant dix intenses années, Nilmaniel alterna donc entre ses cours de magie avec son grand-frère, et sa formation de guérisseuse, qui comprenait notamment la préparation d’onguents et de potions, des études en herbologie et en anatomie de toutes les espèces faeries, afin de savoir comment subvenir aux besoins de chacun, peu importe leur race. Elle accumula ainsi des connaissances et ses compétences de magicienne augmentèrent également, jusqu’à ce qu’elle soit capable de soigner la majorité des blessures que pouvaient se faire une personne de façon accidentelle. Cependant, elle était encore bien loin de pouvoir prétendre guérir des blessures plus graves, obtenues lors de combats sanguinaires et brutaux, par exemple. Lorsqu’elle eut trente ans, sa mentor la considéra prête à exercer son métier, et après l’avoir félicitée de son dur labeur, la libéra de sa condition d’apprentie, commençant à la voir d’avantage comme une égale. Son grand-frère, également, qui était entre temps monté en grade dans la garde d’Absynthe, estima les compétences de sa sœur en magie de Soin suffisantes pour la laisser s’en aller. Nilmaniel quitta alors Eel et s’en alla, décidant d’un itinéraire qui desservirait les différents villages de la région afin d’y proposer son aide, notamment auprès de ceux qui avaient des maladies chroniques ou des personnes âgées. Les villageois, peu habitués à un tel système, s’y adaptèrent cependant rapidement et il se créa un réseau de communication tel que, si Nilmaniel se trouvait dans un village et qu’une urgence la nécessitait dans un hameau voisin, elle pouvait aisément en être informée et se presser de rejoindre la personne souffrante. Cela faisait donc quatre ans que la jeune elfe vivait cette vie nomade de voyage et de soins.
*La relation entre Nil et son familier Lun et leur histoire seront explicitées dans un carnet de bord. |